L’actrice anglo-américaine Elizabeth Taylor est morte mercredi 23 mars 2011 à midi, à l’âge de 79 ans, à Los Angelès. Cette icône du cinéma hollywoodien des années 60 avait été doublement oscarisée pour “La Vénus au vison” et “Qui a peur de Virginia Woolf?”. (Vidéo)

Elle a notamment reçu deux Oscars pour ses rôles dans “Butterfield 8” (“La Vénus au vison”) et “Who’s afraid of Virginia Woolf” (“Qui a peur de Virginia Woolf”).

Liz Taylor a également eu une vie sentimentale rocambolesque. Elle a connu huit mariages mais sept maris, car elle épousa deux fois le même homme, l’acteur gallois Richard Burton. Elle forma avec lui l’un des couples les plus volcaniques des années 60-70, et dont les amours ont défrayé la chronique.
“Je suis quelqu’un qui a besoin d’être mariée, probablement parce que j’ai un fort sentiment d’insécurité”, confiera-t-elle dans une interview.

A l’affiche avec les plus grands, James Dean, Marlon Brando, Paul Newman…
En 1956, à l’âge de 24 ans, elle partage l’affiche de “Géant” avec Rock Hudson et James Dean -qui mourra juste avant la sortie du film en salles- et entame une glorieuse décennie qui la voit enchaîner les chefs-d’oeuvre.

Elle est l’inoubliable Maggie dans “La chatte sur un toit brûlant” (1958), aux côtés de Paul Newman, et retrouve un an plus tard l’univers de Tennessee Williams avec “Soudain l’été dernier”, de Joseph L. Mankiewicz. Elle est alors l’une des actrices les mieux payées d’Hollywood.
Mais c’est aussi l’époque où elle sombre une première fois dans la dépression, après la mort accidentelle en 1958 de Mike Todd, son troisième époux. L’actrice, alors mère de trois enfants, adopte peu après le drame une petite Allemande handicapée. Et tombe dans les bras du crooner Eddie Fisher.
En 1963, “Cléopâtre” marque un nouveau tournant dans sa carrière. Le film de Mankiewicz sera l’un des “bides” les plus retentissants de l’histoire du 7e art. Mais c’est pendant le tournage qu’un certain Richard Burton lui glisse, l’air de rien: “Vous a-t-on déjà dit que vous étiez une très jolie  fille?”. Elle l’épousera à deux reprises (1964, 1975) avant un ultime divorce en 1996.
Richard offre à Elizabeth les plus beaux diamants du monde. Leur couple s’avère d’une extraordinaire fécondité à l’écran: le splendide “Qui a peur de Virginia Woolf” (1966) vaut à l’actrice un deuxième Oscar. Dans la foulée, les amants médiatiques partagent l’affiche de “La mégère apprivoisée” de Franco Zeffirelli en 1967.
Devenue un monument du cinéma, elle partagea l’affiche avec une autre légende du 7e art, Marlon Brando, dans le chef d’oeuvre “Reflets dans un oeil d’or” de John Huston.

Dans les années 70, l’actrice entre dans la tourmente. Alors considérée comme l’une des plus belles femmes du monde, elle fait régime sur régime, abuse des tranquillisants, de l’alcool…

En 1985, la mort de l’acteur Rock Hudson, l’affecte gravement. Elle se consacre alors à la lutte contre le SIDA, avec sa fondation pour la recherche AmFAR, qu’elle présidait encore au Festival de Cannes en 2001.

Son profil sur wikipedia.org
Sa filmographie sur IMDb.fr
Sa biographie sur wikipedia.org
“Elisabeth Taylor est décédée” article sur lefigaro.fr (23/3/11)
“Décès de Liz Taylor, l’un des derniers monstres sacrés d’Hollywood” article sur leparisien.fr (23/3/11)
La France rend hommage à Elizabeth Taylor, “la dernière star” article sur lci.ft.fr (24/3/11)

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