Les « nouveaux-anciens élèves » de la saison 2009/2010 témoignent…

Le par Fabienne Gozlan - Commentaires (0)

Sophie Fontaine, Étienne Lefoulon, Sylvie Thiénot et Muriel Corneille.

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  1. Sophie Fontaine (promo 1986), nouvelle-ancienne élève, saison 2009/2010, dans la classe de Daniel Mesguich.
  2. Etienne Lefoulon (promo 1987), nouvel-ancien élève, saison 2009/2010, dans la classe de Nada Strancar.
  3. Sylvie Thiénot (promo 1980), nouvelle-ancienne élève, saison 2009/2010, dans la classe de Jean-Damien Barbin.
  4. Muriel Corneille (promo 1977), nouvelle-ancienne élève, saison 2009/2010, dans la classe de Philippe Torreton.
  • Sophie Fontaine (promo 1986), nouvelle-ancienne élève, saison 2009/2010, dans la classe de Daniel Mesguich.
    Cette année a été INCROYABLE!!
    Il y a tellement de choses à dire! Je crois que tous les 4 (les anciens nouveaux), nous avons vécu des expériences différentes, suivant notre parcours, notre expérience, le prof sur lequel nous sommes « tombés » et le groupe de jeunes avec lequel nous avons partagé cette expérience (je pense que c’est important de le signaler).
    Le rythme de travail également! est INTENSE!. Je suis tombée deux fois aphone. Et nous avons des problèmes de dos, dû à la fatigue et au stress.
    C’est une remise en question. J’ai eu l’impression de passer dans un scanner!
    Les jeunes sont HYPER motivés, ils ont vraiment envie de travailler,et il faut un investissement à 100%!
    Les rapports avec les jeunes ont été très différents pour nous quatre.
    Personnellement, dans la classe de Daniel Mesguich, ils ont été très bons. J’ai tout de suite été acceptée par la classe, et demandée en « réplique » assez vite.
    Mais, je pense qu’il faut rester à sa place. Les jeunes ont besoin de repères et nous dérangeons un peu l’ordre établi. Mais, les anglo saxons retravaillent régulièrement sur leur instrument!… Je pense que si ce travail devient régulier, il ne se posera moins de questions.
    Personnellement, sur le travail en lui-même; cela a été HYPER POSITIF pour moi. J’ai adoré travailler avec Daniel Mesguich.
    J’adore sa façon de diriger, toujours en finesse et très respectueux de la nature des gens, exigent jusqu’à la dernière seconde avant la première, fidèle à un certain esthétisme. Je me suis sentie en confiance.
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  • Etienne Lefoulon (promo 1987), nouvel-ancien élève, saison 2009/2010, dans la classe de Nada Strancar.
    Je viens de terminer « le marathon » avec la classe de Nada Strancar.
    Cette année a été une longue traversée de doutes, de renoncements, de compréhensions, de passions et de changements de points de vue permanents. La matière même de toute envie de création s’est vue transformée, tempêtée, pleinifiée.
    Le premier jour, la rencontre des élèves de la classe, de ma classe, fut mêlée d’une grande gêne.
    Quelle place ? Où se situer ? Pas dans celle que l’on me donne, celle des acquis qui ne m’intéressent pas car je suis là pour tout à fait autre chose. Me refondre, transformer l’être apprenant que je suis au cours des jours. Pas d’artifices culturels, d’ancienneté, de valeurs établies, de contrôles sur ce dont je dispose. Accepter les affres liées au désir de naître à soi-même dans ce lieu, à travers ce lieu.
    Les relations (avec chacun) se sont construites avec la peur au ventre, au compte goutte. L’hyper sensibilité que chacun cache bien surement est une feuille d’or qu’on n’applique que certains jours au pinceau doux et fin, et j’étais ébranlé par le désir de créer encore et toujours le théâtre, insaisissable, ensemble.
    Travailler, c’est une respiration, et mon pouls s’est imprégné lentement des cadences, des vitesses, des amplitudes, des textures de notre ensemble.
    Deux mois avant de passer sur scène.
    Comme toutes bonnes idées de jeu, celles que je croyais les meilleurs ont volé en éclats.
    Seules, nos différences ont mis en jeu l’authenticité de nos émotions, actualisaient les scènes.
    Et cela ne fut jamais facile.
    Un jour j’assiste à une carte blanche. Un atelier assez court dans sa conception par des élèves.
    Ce que je vois me bluffe complètement, car les acteurs sont incroyablement vivants, et ce qui est clair, mais alors clair comme de l’eau de roche, c’est qu’eux-mêmes n’ont qu’une conscience partielle de l’inestimable potentiel de leur singularité.
    J’ai assez travaillé auparavant sur le développement de la personne et me souvient toujours des écrits précieux de Carl Rodgers.
    Dans ce monde noyé d’images et de représentations apparaissent au conservatoire des personnes qui se soucient de leur propre vacillement ; de  « l’êtreté ».
    Souvent, très très souvent je me pose la question de savoir si les « élèves » sont assez validés dans leurs élans. Car où cela serait-il sinon ici, surtout !
    Un réflexe de défense m’amène dès le premier jour à prendre des notes, à chaque cours, et sans en oublier une goutte. Ce cahier me servira de processus attentionnel pour ne pas en perdre une miette.
    Du mois d’octobre au mois d’avril, 120 pages retapées sur ordinateur avec quelques crob’arts souligneront la progression d’une année.
    Notre travail sur « La Troade » de Robert Garnier et l’adaptation de « L’Iliade » par Alessandro Barrico  est une plongée dans la mythologie, les fondements des jeux olympiques où se sont exercés  Eschyle,  Euripide, Sophocle…
    La sinistrose s’est parfois emparée des semaines entières de notre classe rivée à ces bords qui nous semblaient étroits.
    Nada, elle, n’a rien perdu de sa combativité.
    Toute l’admiration nous vient quand l’une ou l’autre se lance organiquement sur scène.
    Marie, Fanny, Mélodie, Manon, Yasmine, Tamaïti, Sigrid, Laure-Lucile.
    Chacune a « décollé » un jour pour notre bonheur.
    Julien, Yannick, Barthélémy, Joris, Julien, Florent, Hadrien, Pierre.
    Chacun est allé trouver l’incarnation nécessaire.
    « Essayer encore, échouer toujours » disait Peter Stein.
    Ce qui qualifie notre travail, c’est que nous avons rendez-vous 3 jours par semaine pour constater de nos immobilités du mois d’octobre à la mi-juin.
    Tout ce qui fige les acteurs au cinéma, à la télévision de manière honteuse souvent, ici, nous avons le temps d’en faire notre limon, de l’arpenter, d’en éprouver toutes sortes d’émotions, de refus, ou d’acceptation.
    Ici, on s’aperçoit. On perçoit que l’on perçoit, ou pas.
    Et ça est bon.
    Mon année fut un véritable bonheur, c’est-à-dire semés d’efforts constants en tout : relations aux personnes surtout, au texte, aux nouveautés, aux contraintes, aux imprévus, aux mini et aux grandes défaites, visibles ou invisibles…

    Tout ce qui est du mode des idées préconçues est à balayer sévèrement pour laisser la place à l’immédiateté, à la vie qui pousse et pousse en nous.
    Un bémol, c’est la communication entre élèves dans la classe qui est pratiquement absente lorsque l’on travaille. J’aime tant que chacun puisse apporter,  parfois pour notre douleur, des informations qui n’auraient pu voir le jour si la personne n’avait pas osé en parler.
    Beaucoup de craintes masquent la parole, comme si elle recelait une indisposition pour l’autre, pour soi.
    La radicalité de Nada est un outil fécond qui nous permette de nous engager.
    On ne s’en aperçoit pas à tous les cours car ce qui est souvent lassant parce qu’inconnu, complexe, entrave la persévérance.
    J’organise une projection des  « Bacchantes » mise en scène de Klaus Michaël Grüber, au théâtre, un matin.
    5 élèves « accrochent » et Nada, bien sûr. La qualité de la projection est pauvre mais ce qu’il y a à voir vaut le détour.
    Je désirais montrer à toute la classe des grandes mises en scènes de tragédies : « L’Orestie » par Peter Stein, « Timon d’Athènes » par Peter Brook, « Le Roi Lear » par Giorgio Strehler… car le fond de la bibliothèque Gaston Baty à Censier regorge de chefs d’œuvres oubliés et qui ont ébranlé des Chéreau, des Mnouchkine, des Vincent, etc…
    A cela, Nada désirait nous faire voir « Les Perses » diffusé par la télévision avec Jean Négroni, et l’ « Electre » Mise en scène d’Antoine Vitez à Chaillot.
    Une seule projection a pu voir le jour, car les élèves, surtout au second trimestre, sont plus que pris.
    Mais là où une Nada Strancar, un Gérard Desarthe, ont une radicalité et connaissent la force qui enfle sous la cendre des textes, d’autre papillonnent joyeusement avec des choses attrayantes et agréables sur le moment mais qui ne vont pas plus loin qu’une distraction sans fondement, nous laissant pauvre d’échanges, pauvre de plans de glissements dans le travail en profondeur.
    Je suis intransigeant : divertir s’arrange bien de la vie alors qu’à force de travail il nous est possible de s’accorder avec elle et avec nos élans les plus profonds.
    Etre témoin des présentations des ateliers, des « cartes blanches », des cours de sa propre classe ou d’autres classes, c’est être acteur de la vie qui émerge en chacun par empathie, de la maturité et du sens des engagements qui se déploient.
    Parfois j’ai envie d’échanger sur les goûts, les questions qui se posent, et je l’ai fait avec un coté un peu interventionniste parce que jamais plus d’occasions si belles d’approcher nos différences ne pourront trouver de telles réciprocités.
    De même j’ai suivi avec passion l’évolution du travail de Gérard Desarthe et Jean Badin avec des élèves de troisième année sur « Les Estivants » d’après l’adaptation de Botho Strauss et Peter Stein de Gorki.
    Les présentations des journées de juin de notre classe ont été le fruit d’une mouvance très mobilisatrice. Une belle phase s’est amorcée, un esprit de corps aussi.
    Il y a des moments où l’on exige beaucoup trop de résultats de soi-même et on en oublie que tout un processus de transformation agit en soi et qu’il mérite de respecter des aires de confrontations et des aires de récompenses.
    Le champ de mes représentations s’est vu brassé dans un vivier de créativités dues à chaque « élève », c’est un joyau inestimable.
    Comme j’aimerais que chacun d’eux en goutte chacun de leurs efforts.
    Il suffit de peu parfois pour que ces personnes que nous nommons « élèves » ouvrent des gammes entières d’éprouvés inédits, de peu aussi pour réduire, formater, transférer ce que certains pourraient projeter sur chacun d’eux.
    « Jamais je ne serais aussi actif qu’en me rapprochant du sensible. » semblent-ils avoir répondu tout au long de l’année.
    Partager cette leçon est un grand, un très grand bonheur, et je les en remercie tous.

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    • 01/07/20101 – Merci Etienne pour ton article !
      Tu as très bien exprimé ce que l’on a pu ressentir au cours de cette année. Les problèmes ont été différents pour chacun d’entre nous et surtout à des moments différents. Je parle des doutes et des relations avec les élèves. Trouver notre place a été un travail quotidien. Mais je pense que chacun des élèves se pose cette question. Il y a une telle énergie et un tel challenge à tenir tout au long de l’année!!
      Cette aventure a été passionnante,mais bouleversante et perturbante  aussi parfois,comme  tu l’as très bien expliqué.
      J’étais dans la classe de Daniel Mesguich avec lequel j’ai adoré travaillé. Il m’a beaucoup apporté.c’est évident!!
      Je remercie encore l’association et Daniel d’avoir mis en place cette expérience, indispensable me semble t-il, à un moment dans notre parcours!

      Sophie Fontaine 
  • Sylvie Thiénot (promo 1980), nouvelle-ancienne élève, saison 2009/2010, dans la classe de Jean-Damien Barbin.
    Une année au Conservatoire, trente ans plus tard !!!
    Humain plus qu’humain !
    Comment exprimer le vécu de cette année si extra-ordinaire ! il est si difficile de mettre des mots sur des émotions si fortes !! une remise en cause totale ! le vertige et l’exaltation ! et aussi l’envie que cela ne finisse pas !
    Chacun d’entre nous, comme le dit Sophie Fontaine, a vécu cette année différemment, mais il y a tout de même un point commun, je pense, c’est la plongée dans un monde qui nous est à la fois familier et lointain et la confrontation à nous-mêmes à travers le regard et l’écoute des autres. C’est ce dernier point que je mettrai le plus en avant en ce qui me concerne car Jean-Damien Barbin et sa classe m’ont permis de découvrir en moi-même ce que je ne percevais pas du tout et ils m’ont aussi exprimé en sens inverse ce que je leur ai apporté par ma présence de par mon âge, mon vécu.
    J’ai été frappée par l’engagement personnel et artistique qui permettait de dépasser la frontière de la scène et du jeu. J’ai en effet ressenti à travers l’approche de Jean-Damien une exigence qui touche à tous les aspects de la vie en groupe : l’écoute, le dialogue, les commentaires sur le travail des uns et des autres, le respect bien sûr et la mise en danger entourée d’une infinie douceur ou plus exactement de la bienveillance !
    Le début d’année était très périlleux, difficile, et j’ai traversé cette année là dans ma vie personnelle énormément d’épreuves  et notamment en novembre 2009 la perte de l’homme que  j’ai connu au Conservatoire au « France Bar » – Brahim Benabbes – et avec qui je suis partie au Maroc un an après ma sortie du Conservatoire pour fonder une famille – nous avons eu  trois enfants merveilleux, puis la perte de ma meilleure amie en avril dernier.
    La vie et le théâtre sont si proches ! et Jean-Damien n’avait de cesse de nous ramener à cette réalité, le symbole ou l’aboutissement le plus fort ayant été de jouer « Lioubov Andreevna » dans « La Cerisaie » en ouverture de rideau lors des Journées de Juin en changeant à peine le texte pour parler du théâtre du Conservatoire, menacé de destruction, du respect que nous devons aux grands  noms du théâtre qui  y ont enseigné et de manière plus personnelle du décès du père de mes enfants rencontré sur ce lieu même il y a trente ans exactement.
    Une autre expérience très forte a été de passer une journée à l’hôpital psychiatrique de Melun pour présenter une partie de nos travaux aux patients. Ils ne percevaient plus la frontière entre la réalité et le théâtre et intervenaient sans cesse durant les scènes avec beaucoup d’à propos. Ils nous  obligeaient ainsi à nous questionner sur le sens de nos interventions et c’était un vrai échange.  A la fin de la journée, Ils nous ont remercié chaleureusement d’être venus et ont exprimé le souhait d’écrire eux-mêmes un spectacle – l’un d’entre eux nous a donné tout de suite un poème qu’il venait d’écrire.    Cette expérience d’un jour à l’hôpital où beaucoup d’entre nous ont craqué nerveusement face à la tension de la souffrance  nous a énormément soudé et a transformé notre manière de jouer  Lars Noren lors des Journées de Juin et je dirais même notre manière d’appréhender le théâtre.
    Jean-Damien témoigne d’une grande exigence mais sans aucun jugement tout en s’approchant de la personne qui se met en péril en s’exposant sur scène.  Il nous invite après chaque présentation à donner nos commentaires et cet exercice s’est avéré extrêmement productif pour les uns et les autres car il nous obligeait à une rigueur morale et une forme de courage pour être positif, ne pas blesser mais contribuer à l’évolution du cheminement de chacun d’entre nous.  Là aussi, la scène et la réalité se rejoignaient car le « trac » de parler du travail de l’autre devenait aussi fort que celui de monter soi-même sur scène.  Cet apprentissage de la  « parole » suscitée par une réflexion, un respect de l’autre et de son travail fait partie intégrante de son enseignement.
    Les jeunes de ma classe m’ont accueillie chaleureusement et je dirais même « parrainée » au début de l’année scolaire tant je me sentais « perdue ».  Eux aussi ne pratiquent jamais le jugement et je ressentais de plus en plus tout au long de l’année la cohésion de la classe, le souhait de chacun de voir l’autre se sentir bien sur le plateau, s’amuser et se dépasser.  Je ne ressentais aucune compétitivité entre les uns et les autres.
    Personnellement, il fallait absolument que je fasse ce nouvel apprentissage pour me réconcilier avec le passé et ne pas rester sur une sensation d’échec ou de démission, trouver aussi ma singularité,  je suis parvenue à cet objectif. J’ai vécu cette aventure sans me soucier de la suite ni de l’avenir. L’atterrissage dans la réalité du monde du travail est, je l’avoue, très difficile. Cependant ce qui a été acquis sur le plan personnel durant cette année au CNSAD ne pourra jamais s’effacer.
    Ce microcosme de création, d’énergie, d’inventivité, de mises en abîme, prises de risques,  découragements et de fatigue intense aussi que représente cette école me manquent déjà terriblement mais les jalons sont posés et il faut poursuivre dans ce chemin de « vacillement » et rester « acteur de la vie qui émerge en chacun »comme le dit si bien Etienne dans son témoignage.
    J’ajouterai que nous avons été très bien accueillis par l’ensemble du personnel du Conservatoire. Je remercie chaleureusement Daniel Mesguich et son équipe ainsi que l’association d’avoir accepté ma candidature et bien sûr Jean-Damien Barbin qui m’a accueillie dans sa classe avec beaucoup d’amour. Je  souhaite vivement que cette initiative puisse se poursuivre pour ceux qui en ressentent le désir.
    Un regret pour les jeunes élèves du Conservatoire : qu’il n’y ait pas eu plus d’anciens élèves aux journées de Juin ou durant les présentations de leurs travaux durant l’année ! je sais bien que tout le monde est très pris par ses activités mais ils ont besoin de notre soutien et de nos commentaires et peuvent apporter beaucoup au développement de notre Association.

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  • Muriel Corneille (promo 1977), nouvelle-ancienne élève, saison 2009/2010, dans la classe de Philippe Torreton.
    Quelle année ! Sublime ! Désespérante ! Et puis, forte. J’ai envie de remercier, pour m’avoir rendu un tout petit peu de tendresse de moi, Yveline, Daniel, Elisabeth, Catherine, Philippe Torreton et la liste va être longue car je les admire et aime : Leslie Menu, sublime Violaine ! Daria Kapralska, divine Hélèna, Jean-Chistophe Legendre, j’arrête les qualificatifs mais je n’en pense pas moins, Charlotte van Bervesseles, Jean-René Oudot, Julie Moulier, Martin Loizillon, Marine Liquard, Thierry Françoise, Victoire Du Bois, Quentin Faure, Bastien Merveille, Romain Francisco et notre magique India. Je remercie du fond du cœur Philippe Duclos de m’avoir fait sentir à nouveau ce bonheur si longuement invécu d’entendre et de comprendre et de revivre. Merci à chacun pour ces instants de grâce…
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