Deux femmes, Helen et Robyn, se retrouvent sur une plage déserte après le naufrage du bateau qu’elles avaient loué pour une promenade en mer. Après la joie de se retrouver toutes les deux saines et sauves, même si bien secouées, vient le mystère. Pourquoi n’arrivent-elles pas à comprendre où elles sont et ne peuvent-elles rentrer chez elles ? Pourquoi Robyn a-t-elle des images d’une autre réalité, d’une réalité dont Helen ne fait plus partie ? Une pièce sur le deuil, écrite comme une fable.
Une pièce sur l’amour et le deuil (il est question ici de mort, mais ce pourrait aussi bien être l’histoire d’une séparation) traitée, comme souvent chez Zinnie Harris, sur le mode du conte, de la fable (on pense à Orphée). La magie s’y invite après un début tout à fait réaliste. Et l’on est ensuite toujours sur le fil, sur des ponts mystérieux avec d’autres mondes, d’autres univers parallèles. L’écriture est d’une grande délicatesse, et la pièce ne sombre jamais dans le pathos grâce à un humour subtil qui nous mène des larmes au rire.
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