Première édition des Before au Monfort !
Les Before au Monfort est une proposition de ARTCENA, du Monfort et de Rue du Conservatoire.
Une lecture d’un texte lauréat de l’Aide à la création par les comédiens de Rue du Conservatoire sera suivie d’une rencontre avec son auteur ou son autrice.
La sœur de Jésus Christ
d’Oscar de Summa
Mise en lecture par Margot Abascal
Distribution ( par ordre alphabétique)
Margot Abascal, Sylvie Laporte et Ben Rajca
traduction de Federica Martucci
Texte édité aux Éditions Théâtrales, traduit de l’italien, soutenu par la Maison Antoine Vitez.
Cette lecture, suivie d’une rencontre avec la traductrice, est proposée avant le spectacle Perspective de fuite de Laurent Papot, à 20h.
au
Théâtre Monfort
Le 6 Décembre à 18 heures
106 Rue Brancion, 75015 Paris
Entrée libre sur réservation
Réservez en écrivant à cette adresse accueil.pro@lemonfort.fr
La soeur de Jésus-Christ
TRADUIT DE L’ITALIEN PAR FEDERICA MARTUCCI
Aide à la création – Cat. TRADUCTION (printemps 2020)
Texte original de Oscar de Summa en italien
Maria est une jeune fille qui vit dans la campagne environnant un village du sud de l’Italie avec sa famille, père, mère, grand-mère, sans oublier le frère, Simone, surnommé Jésus-Christ en raison de sa ressemblance avec ce dernier, ressemblance qui lui confère l’honneur de jouer le rôle du Christ lors de la Passion vivante du vendredi saint.
Un jour, Maria s’empare du pistolet Smith & Wesson qui végète dans le buffet de la cuisine familiale, vérifie qu’il est chargé et quitte la maison, l’arme à la main. Elle marche vers le village d’un pas sûr puis le traverse vers une destination tout d’abord inconnue. On devine en elle colère et détermination mais, à aucun moment, Maria ne prendra la parole. Au fil de son avancée, sa motivation et sa destination se précisent : elle se rend chez Angelo le Couillon (les surnoms dans ce village-là ne sont pas le fruit du hasard), le jeune homme qui la veille lui a fait violence. La rumeur se propage, dans une ambiance western, comme dans un long plan séquence, Maria avance imperturbable croisant sur son chemin les figures majeures du village qui s’inquiètent de la détermination de la jeune fille armée. Certains l’encouragent, d’autres veulent la dissuader, mais rien ni personne ne semble pouvoir l’arrêter, lui faire lâcher son arme, pas même sa famille, pas même les forces de l’ordre. Elle finit par entrer dans le magasin de Angelo le Couillon. Face à lui qui lui parle, elle continue à se taire.
Oscar de Summa
Auteur de sept pièces de théâtre, acteur et metteur en scène, Oscar de Summa est né dans le sud de l’Italie il y a 47 ans et vit à Bologne.
Formé à l’école de théâtre de la Limonaia, il suit ensuite deux cours de spécialisation en « Haute formation pour acteurs» à Polverigi et à Milan (parmi ses formateurs : Marco Martinelli, Mohamed Driss, Laura Curino, Gabriele Vacis…). Il suit divers stages de Claudio Morganti, Alfonso Santagata ainsi que de commedia dell’arte avec Antonio Fava. Très vite, il commence à jouer en tant qu’acteur en travaillant avec différentes compagnies puis à partir de 1999 il se consacre aussi à l’écriture théâtrale et à la mise en scène, avec Richard III tout d’abord, puis avec ses propres textes : Diario di Provincia; Hic Sunt Leones; Selfportrait (publié chez Minimun fax), La sorella di Gesù Christo et La cerimonia.
Ces dernières années, il a développé son parcours en suivant deux directions :
d’une part, il mène un projet de recherche et d’interprétation intitulé “contemporaneamente Shakespeare” qui prévoit la mise en scène de certaines œuvres de Shakespeare, notamment Richard III, Amleto a pranzo e a cena (Hamlet au déjeuner et au dîner), un Otello altro (un autre Otello), Riccardo III e le regine (Ricard III et les reines).
D’autre part, il poursuit son travail d’auteur dramatique. En particulier, sa Trilogie de la province composé de Diario di provincia, Stasera sono in vena (finaliste du prix Ubu en 2015, finaliste du prix Rete Critica, premko Cassino off) et La sorella di Gesù Cristo (la sœur de Jésus-Christ) a reçu divers prix en Italie : prix Rete Critica en 2016, prix Anct Hystrio en 2016 et le prix Mariangela Melato en 2017.
Actuellement, il travaille sur l’écriture d’une nouvelle trilogie qui revisite les archétypes des tragédies grecques à l’époque contemporaine. Le premier volet, La Cerimonia, une sorte d’Œdipe poétique sur l’absence des pères, produit et représenté au théâtre Metastasio de Prato.
Federica Martucci
Aide à la création (printemps 2020, printemps 2015, automne 2014)
Federica Martucci est comédienne, traductrice et auteure. Elle a été formée au Conservatoire du VIIème (Paris, classe de Danièle Ajoret) puis à l’école Les Enfants Terribles. Parallèlement, elle a suivi des études de droit et est diplômée de Sciences-Po Paris. Avant de se consacrer entièrement au théâtre, Federica a collaboré pendant deux ans à L’UNESCO, au service de la promotion du droit des femmes et exercé comme avocate pendant cinq ans à Paris.
Elle anime depuis 4 ans des ateliers d’écriture et a participé au Comité de lecture de Labo07.
Elle organise avec Justine Heynemann le concours d’écritures théâtrales : « L’encre sur le feu », (4ème édition 2019, présidée par Léonor Confino, en partenariat avec le Paris-Villette).
Pour le théâtre, elle a récemment joué dans des mises en scène de la Cie Anteprima (Arrange-toi de Saverio La Ruina, TNP en 2014 et toujours en tournée et La revanche de Michele Santeramo, Théâtre de Vienne, 2015) et mis en scène Homme Femme pour Une petite compagnie, octobre 2019.
Elle est traductrice de l’italien de pièces contemporaines et réalise le sur-titrage en français de spectacles. Elle a notamment traduit : Stefano Massini (Occident express ; Jecroisenunseuldieu, chez l’Arche, m.e.s. Khereiddine Lardjam en 2016 et Arnaud Meunier en 2017), Deflorian/Tagliarini (Le ciel n’est pas une toile de fond, Presque rien…), Lucia Calamaro (L’origine du monde et La vie suspendue, édition Actes-Sud Papiers), Michele Santerano (La revanche), E. Galli et M. Ruggeri (Supernova ; Lullaby), Lorenzo Pisano (Pour ton bien, Tapuscrit 2018) Saverio La Ruina (traduction avec Amandine Mélan, Arrange-toi ; Déshonorée ; Italbanais, l’Amandier ; Homme Femme), Emanuele Aldovrandi (Excusez-nous si nous ne sommes pas morts en mer, Mousson d’été 2018) Laura Forti (Les nuages retournent à la maison, Actes Sud-Papiers)… Certaines traductions ont été mises en onde par France-Culture.
Elle coordonne, avec Olivier Favier, le Comité Italien de la Maison Antoine Vitez.
Margot Abascal https://www.rueduconservatoire.fr/utilisateur/abascal_margot/#.YZr6Ky17Qyk
Sylvie Laporte https://www.rueduconservatoire.fr/utilisateur/sylvie+laporte/#.YZr2uy17Qyk
Ben Rajca http://www.agencesartistiques.com/Fiche-Artiste/732512-ben-rajca.html