CULTURE

Les scènes nationales et les centres dramatiques nationaux d’Ile-de-France alertent


LA CULTURE EST UN BIEN COMMUN

NOUS REFUSONS LE DÉSENGAGEMENT
DES POUVOIRS PUBLICS

LES CENTRES DRAMATIQUES NATIONAUX ET LES SCÈNES NATIONALES : UN RÉSEAU UNIQUE EN ÎLE-DE-FRANCE AU SERVICE DES ARTISTES ET DES PUBLICS.

Les théâtres de service public d’Île-de-France, Centres dramatiques nationaux et Scènes nationales, accompagnent la création artistique depuis plus de cinquante ans, avec compétence et passion, à travers la production et la diffusion d’oeuvres d’artistes reconnus et émergents.
En Île-de-France, ce réseau s’appuie sur des équipes de professionnels expérimentés et engagés. Il sensibilise les publics à des formes plurielles de l’art, gages d’une démocratisation culturelle effective. Il créé du lien social sur les territoires d’implantation et les dynamise.

MAIS JUSQU’À QUAND ?

Aujourd’hui, le financement des pouvoirs publics n’est plus à la hauteur de l’ambition fondatrice de démocratisation artistique et culturelle, et ne permet plus à ces théâtres d’assurer leurs missions essentielles. Avec des subventions de fonctionnement en stagnation depuis plusieurs années, ils s’appauvrissent de saison en saison.
Les conséquences rejaillissent directement sur la vie artistique et fragilisent les artistes et les compagnies.
La réduction des moyens pour l’éducation artistique et l’action culturelle se fait aussi au détriment des publics.
Grâce aux efforts déployés par toutes les équipes, la fréquentation de nos structures est en progression, mais pour combien de temps, si nous devons réduire les programmations ?

LES SCÈNES NATIONALES ET LES CENTRES DRAMATIQUES NATIONAUX REVENDIQUENT LESMOYENS DE POURSUIVRE ET DÉVELOPPER LEURS ACTIONS DANS LES DOMAINES OÙ ILS EXCELLENT.

Une création artistique forte relayée par une collaboration entre les structures.

Les Centres dramatiques nationaux et les Scènes nationales d’Île-de-France sont des lieux essentiels de production et de création qui permettent de défendre et d’accueillir les artistes et les compagnies. Ce réseau est indispensable à la vie artistique de tout le pays.
La démocratisation culturelle.
Grâce à une implantation géographique dans toute l’Île-de-France, ces théâtres défendent l’un des droits fondamentaux de la constitution : l’accès pour tous les citoyens à l’éducation, à l’art, à la culture et à la connaissance. Mais ce travail de croisement des publics est à renouveler et développer sans cesse. Il n’a de sens que dans la continuité.

Fort des succès de leurs actions, ces établissements publics refusent solidairement l’étranglement financier par réduction progressive des budgets. Ils demandent le développement des moyens et le réengagement effectif du Ministère de la culture, des pouvoirs publics et des collectivités locales : Régions, Départements, Villes et Communautés d’agglomération.

 

L’ART EST UN BIEN DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ

PLUS DE 6 MILLIONS D’EUROS DE PERTE EN 7 ANS !
QUINZE INSTITUTIONS DE LA DÉCENTRALISATION ARTISTIQUE ET CULTURELLE D’ÎLE-DE-FRANCE TIRENT LA SONNETTE D’ALARME.

Les chiffres clés de nos actions de service public en Île-de-France :

CHAQUE SAISON
PLUS DE 1 500 REPRÉSENTATIONS RASSEMBLENT PLUS DE 8 000 ARTISTES ET PLUS DE 500 000 SPECTATEURS

Des publics jeunes et adultes se passionnent pour la création française et internationale :
théâtre, danse, musique, cirque… Avec une large place donnée aux artistes franciliens.
DES PRIX DE PLACES ACCESSIBLES AU PLUS GRAND NOMBRE, DE 10 € EN MOYENNE
Economiquement adaptés aux publics les plus divers, les prix des places des institutions de la décentralisation sont enmoyenne de 5 € par fauteuil pour les enfants en temps scolaire, de 10 € pour les adultes.
PLUS DE 60 PRODUCTIONS DE SPECTACLES PAR SAISON, DONT PLUS DE 30 PRODUCTIONS DÉLÉGUÉES
Le réseau des institutions publiques de la décentralisation donne naissance chaque année à de nouveaux spectacles.
PRÈS DE 1 000 ACTIONS CULTURELLES ET PLUS DE 20 000 HEURES D’INTERVENTION ARTISTIQUE
Des ateliers sontmenés enmilieux scolaires et universitaires, cercles familiaux ou associatifs,
établissements médicaux-sociaux, maisons d’arrêt, associations culturelles et relais locaux,
ainsi que des rencontres avec les artistes autour de leurs créations.


ALERTE !

NOS INSTITUTIONS SONT FRAGILISÉES
PAR LA PERTE DE PLUS DE 6 MILLIONS D’EUROS
EN 7 ANS PAR LE SEUL MÉCANISME DE L’INFLATION
SUR LES SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT DE L’ÉTAT.
ELLES LE SONT AUSSI PAR LE FINANCEMENT DES COLLECTIVITÉS LOCALES,
PARTENAIRES FINANCIERS ESSENTIELS DE NOS STRUCTURES,
DONT BEAUCOUP RÉDUISENT, AUJOURD’HUI, LEURS BUDGETS CULTURELS.

À QUELQUES MOIS D’ÉLECTIONS MAJEURES POUR L’AVENIR DE NOTRE PAYS,
NOUS DEMANDONS AUX POUVOIRS PUBLICS ET À NOS FUTURS REPRÉSENTANTS
DE S’ENGAGER POUR LE DÉVELOPPEMENT DU SERVICE PUBLIC DE LA CULTURE !

THÉÂTRE DE LA COMMUNE, CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL D’AUBERVILLIERS | MC 93, MAISON DE LA  ULTURE DE LA SEINE-SAINT-DENIS, SCENE NATIONALE | L’APOSTROPHE, SCÈNE NATIONALE DE CERGY-PONTOISE ET DU VAL-D’OISE | MAISON DES ARTS ET DE LA CULTURE DE CRÉTEIL | THÉÂTRE DE L’AGORA, SCÈNE NATIONALE D’EVRY ET DE L’ESSONNE | THÉÂTRE DE GENNEVILLIERS, CDN | THÉÂTRE DES QUARTIERS D’IVRY, CDN EN PRÉFIGURATION | THÉÂTRE 71, SCÈNE NATIONALE DE MALAKOFF | LA FERME DU BUISSON, SCÈNE NATIONALE DE MARNE-LA-VALLÉE | NOUVEAU THÉÂTRE DE MONTREUIL, CDN | THÉÂTRE NANTERRE AMANDIERS-CDN | THÉÂTRE GÉRARD-PHILIPE, CDN DE SAINT-DENIS | THÉÂTRE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES, SCÈNE NATIONALE | THÉÂTRE DE SARTROUVILLE ET DES YVELINES, CDN | LES GÉMEAUX, SCÈNE NATIONALE DE SCEAUX | SCÈNE NATIONALE DE SÉNART

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