Contraintes depuis un an, en raison de la crise sanitaire, de déplacer leurs représentations, les salles font preuve d’inventivité pour sauver les productions.
L’occupation du Théâtre de l’Odéon à Paris, depuis le jeudi 4 mars, a déclenché un mouvement qui s’est étendu sur l’ensemble de la métropole et également en Outre-Mer. Plus de 30 théâtres en France sont occupés par des techniciens, des artistes et des étudiants en école d’art dramatique.
Les dispositifs de soutien ont beau être réels, ils touchent peu les musiciens frappés par la crise. La faute à un système de subventions aussi généreux dans ses montants que méconnu et complexe dans ses modalités.
Théâtres occupés, cinémas frondeurs rouvrant symboliquement leurs salles, ministre de la culture sans cesse interpellée… Le monde des arts s’exaspère et réclame de plus en plus fort une « visibilité » sur le retour du public dans les lieux culturels.