Clément Poirée a commandé à Emmanuelle Bayamack-Tam la réécriture du Triomphe de l’amour de Marivaux, y décelant une figure inversée d’Arcadie, roman de cette dernière. D’un côté, l’amour libre d’une jeunesse ardente, de l’autre l’abstinence moralisatrice des adultes. Quel dialogue possible entre ces deux utopies ? L’amour devient ici une véritable arme de combat dans un clash générationnel.

Mise en scène Adrien Béal

Après Le Pas de Bême, Adrien Béal revient à La Tempête avec tout un arsenal de microfictions et de vraies fausses légendes urbaines. Les Pièces manquantes sont un puzzle théâtral qui se joue sur plusieurs soirées, toutes différentes. C’est une expérience théâtrale en partie improvisée, qui met en rapport un groupe d’acteurs et un groupe d’adolescents.

Après B. Traven, Frédéric Sonntag s’intéresse aux mondes parallèles et aux univers multiples pour cette nouvelle création. Une exploration troublante et captivante.

Stéphane Braunschweig scénographie et met en scène “Iphigénie” de Racine aux Ateliers Berthier du 23 septembre au 14 novembre. Une création qui s’est imposée pendant le confinement. Quand les grandes puissances d’un monde sont réduites à l’impuissance et quand s’impose un silence irréel !

Mise en scène François Tanguy

Cette pièce de François Tanguy navigue entre deux massifs : les méditations de Robert Walser sur l’héroïsme, celles de Dostoïevski sur l’idiotie, naissant d’observations précises ou d’hypothèses imaginaires. Au milieu, les acteurs à postiches trimbalent leurs planches et leurs mystères,.

Plateau nu, incandescence du verbe et du jeu.
Titus aime Bérénice. Bérénice aime Titus. Mais Titus a choisi une autre destinée… À la Villette.

En route pour l’aventure ! Porté par le verbe puissant de Jean-Quentin Chatelain, Stuart Seide part à l’assaut du roman mythique de Herman Melville. Embarquement pour un récit épique.

Mise en scène Pippo Delbono

Dirigeant depuis le plateau ses interprètes inoubliables, Pippo Delbono orchestre un tourbillon d’images, de lumières, de musiques et de fleurs. Une seule destination : la joie.

Texte Anton Tchekhov

Nous inversons le principe qui veut qu’un-e metteur-se en scène invite des interprètes à fabriquer « son » spectacle. Ici, c’est le groupe, comme une bande éphémère, qui est aux manettes.

Chorégraphie Susana Panadés Diaz

Expérience de réalité virtuelle. Chaque participant.e se voit attribuer un avatar, il/elle pourra circuler librement dans les différents espaces du futur théâtre de la Comédie de Genève, voir les autres participants et converser avec eux.

Kaori Ito, poursuivant son exploration de l’intime en dialogue avec l’invisible, a demandé à ses six danseurs d’écrire des lettres à leurs chers disparus. Chers esprits à la lisière des deux mondes, vous voici dès lors convoqués sur le plateau vide, prompt à vous voir émerger.