Il était spécialiste de Brecht et de son œuvre, du théâtre allemand et du théâtre d’intervention, traducteur de Peter Weiss et de Fasbinder, entre autres
Professeur honoraire de l’Université Paris VIII-Saint-Denis, chercheur associé au CNRS, Philippe Ivernel était spécialiste de Brecht et de son œuvre, du théâtre allemand et du théâtre d’intervention. Il nous a quitté le 1er juillet et sera enterré à Château-Thierry ce 6 juillet.
Il a enseigné à l’Université catholique de Louvain de 1969 à 1998. Il a participé à différents ouvrages collectifs du CNRS comme “Les Voies de la création théatrale”, “Le Théâtre d’agit-prop de 1917 à 1932” aux éditions de La Cité – L’Âge d’homme en 1978, “Le Théâtre d’intervention en France depuis 1968” La Cité – L’Âge d’homme en 1983.
Philippe Ivernel a traduit de nombreuses œuvres théâtrales, notamment de Peter Weiss, de Rainer Werner Fassbinder ou encore de Harald Müller.
Il a également traduit La Haine à l’état d’antiquité de Günther Anders, la Correspondance Adorno-Benjamin 1928-1940, les Ecrits radiophoniques de Walter Benjamin ou encore Essais sur Brecht, du même Walter Benjamin.
Tout dernièrement, il a traduit L’Angoisse de l’ingénieur d’Ernst Bloch et, de Bertolt Brecht : Journal de Berlin : de la Suisse à l’Allemagne (1947-1955).
Ici, vous pourrez voir l’intervention de Philippe Ivernel – répondante Marjorie Gaudemer – lors de la journée d’étude Théâtre politique en diachronie, qui a eu lieu le 15 juin 2012 à l’Université Lille 3. Intervention intitulée : Autres lieux, autres théâtres, entre le XIXe et le XXe siècle en France et en Allemagne: théâtre anarchisant, théâtre « didactique » de Brecht et théâtre radiophonique de Walter Benjamin.
A écouter sur France Culture : Adèle Van Reeth reçoit Philippe Ivernel à propos de la biographie et des correspondances de Walter Benjamin</a