Procès verbal de l’AG du 13 février 2011

L’an deux mille onze, le treize février à quatorze heures, les membres de l’association Rue du Conservatoire se sont réunis au Théâtre du Conservatoire national supérieur d’art dramatique, deux bis rue du Conservatoire, 75009 Paris, salle Louis Jouvet sur convocation de la Présidente Yveline HAMON et du Secrétaire Général Jean-Pierre JACOVELLA.

Le présent procès verbal comporte un ordre du jour, et un déroulé de l’Assemblée.

ORDRE DU JOUR/ INTERVENTIONS
  • Entre 14 heures et 14 heures 45 : cotisations (Emmanuel – Muriel – Elodie)
  • 14 heures 45 : ouverture de l’Assemblée Générale
  1. Rapport moral par la Présidente Yveline HAMON
  2. Rapport financier par la Trésorière Aurore PRIETO puis Jean-Pierre JACOVELLA donne la parole au public: questions à la Trésorière
  3. Emmanuel de SABLET fait un bilan court et concis de « la bonne santé du site », à la suite de quoi Jean-Pierre propose un échange  entre le public et Emmanuel à propos du site
  4. « LE QUESTIONNAIRE»
    JACO relit les questions, Emmanuel transmet les réponses. Commentaires des adhérents
  5. « LA SOLIDARITE » – Intervention rapide de Catherine ECKERLE – petit bilan des actions entreprises et résultats. Yveline lance le débat: « Qu’est-ce que la SOLIDARITE pour vous?»
  6. « LES LECTURES VAGABONDES » – petit bilan rapide par Françoise VIALLON MURPHY et Ariane PICK
  7. « CARTES BLANCHES », petite communication rapide de Martine LOGIER
  8. « ARCHIVAGE », quelques nouvelles rapides par Catherine GANDOIS, Elisabeth CATROUX et Murie1 CORNEILLE.
  9. « LE LABEL » – Intervention courte de Aurore PRIETO puis la parole au Public (20 minutes)
  • 17 heures 15 : la Présidente Yveline HAMON demande aux personnes non adhérentes de bien vouloir quitter la salle quelques instants, le temps de débattre d’un sujet interne à l’Association. Elle les convient bien sûr à rejoindre l’ensemble de l’assistance pour le traditionnel pot de l’amitié. Point sur les elections au Conseil d’Administration. Vote
  • 17 heures 45 : CLOTURE DE L‘ASSEMBLEE GENE RALE ORDINAIRE par le Secrétaire général Jean-Pierre JACOVELLA qui convie l’assistance au traditionnel « POT DE L‘AMITIE » (ce pot se terminera «obligatoirement» à 19 heures 30)
Déroulé de la séance

Étaient présents une cinquantaine d’adhérents et amis.

La Présidente Yveline Hamon remercie d’abord le Conservatoire pour son accueil, et explique le changement de salle et de disposition de l’assemblée par un souci de convivialité et de meilleur partage de la communication entre les participants.
Une information est donnée à propos de la ré-édition du livre de Michel Bernardy «Le jeu Verbal» – Traité de diction française, et d’une possible souscription.
Un retour est fait sur le parrainage et son échec actuel faute d’un nombre suffisant de candidats – 14 au lieu de 30, il en manque 16. C’est dommage, car l’idée nous tient toujours à cœur. Il en va de même pour le directeur du Conservatoire. Un nouvel appel à candidature est lancé.
Quelle est la définition d’un parrain ou d’une marraine? C’est à inventer; une affaire de rencontre. Bérengère Dautun (marraine d’une élève) témoigne de la richesse de l’échange possible. L’un «nourrit» l’autre et réciproquement. Le système de rencontre est certainement perfectible, au delà d’une discussion autour d’un pot, comme cela s’était passé la première fois.
Quelqu’un fait remarquer que bon nombre d’élèves ne connaissent pas l’association et qu’il est indispensable de venir assister à leurs travaux pour dialoguer avec eux. En tout cas, il faut relancer le projet, car des élèves sont demandeurs.

L’ A. G. se tient, cette fois-ci un dimanche car de nombreux adhérents sont pris le lundi par des représentations, mais aussi par des cours.
Yveline informe l’assemblée que nous n’avons plus de responsables des adhérents. Emmanuel de Sablet accepte de prendre le relais et incite chacun à rechercher et contacter les anciens élèves, notamment ceux qui sont «connus». Catherine Gandois précise qu’il y a déjà des gens «connus» membres de l’association, mais qu’il leur est  difficile d’ être présents.

Le Secrétaire Général Jean-Pierre Jacovella souhaite un bon après-midi à tous, rappel le timing serré de la journée, et la discipline qu’il convient d’observer dans les interventions.

La parole est à la trésorière Aurore Prieto pour son bilan financier :
Les comptes 2010 ont été établis par un comptable et Aurore a le plaisir d’annoncer un résultat positif. Les recettes sont de 13778€ , les dépenses de 10155€, ce qui donne un solde positif de + 3623€. En comparaison des années précédentes (2008: déficit de -1704€; 2009: déficit de -11239€) . La progression est encourageante. La majorité des recettes est constituée par 7879€ qui correspondent à 263 adhésions. Le compte solidarité possède une réserve de 2444€ alimentée par les dons, les sommes générées par les expos-ventes et le vide-grenier. Des économies vont être faites sur l’assurance (190€ → 92€), le téléphone (portable + ou – 1000€ supprimés), et les réceptions. Le détail des comptes est consultable sur le site de l’association.
Une remarque est faite sur le coût relativement élevé de la rénovation du site internet (11239€) et de sa gestion annuelle (4900€ +3300€). Il est répondu que celui-ci bénéficie de nombreux avantages: Son caractère évolutif d’abord: l’association peut à chaque instant en modifier le contenu. Sa fonction de réunion permanente. La possibilité d’y encaisser facilement les cotisations grâce à Paypal. Et enfin la qualité professionnelle de sa présentation.
Le sujet de la défiscalisation des dons faits à l’association est ensuite abordé: Il semble que la problématique en soit des plus complexes: Il faut constituer un dossier considérable, que la personne chargée du dossier ne gagne pas plus de 920€/mois. C’est, en gros 4 mois de travail et 6 mois d’attente. Personne, à ce jour, ne se sent disponible  pour  assumer la responsabilité d’un tel dossier, mais le sujet reste d’actualité.

A 15 h.30 les membres de la commission solidarité présentent le bilan de leurs actions: Philippe Crubezy veut réanimer la «tontine» où, par un système de virement automatique chacun peut verser mensuellement, et de manière «indolore», une somme fixe, même modeste, sur le compte solidarité. L’idéal étant qu’une personne ayant fait appel à ce fond de solidarité puisse, une fois rétablie, rembourser la somme allouée – bien que ça ne soit pas une obligation- et contribuer à son tour. La grande difficulté est de repérer les personnes en détresse. Le fait est qu’aucune aide n’ été distribuée en 2010 faute de demande. Cette démarche de demander une aide à l’association, fut-elle strictement confidentielle, reste délicate. Personne n’aime rendre sa misère publique. Deux aides de 500€ ont cependant été accordées en 2008 et 2009 pour des difficultés liées à des problèmes de santé.
Plusieurs idées sont émises: – Faire un appel sur le site – (Ce qui est plus ou moins déjà fait ) – créer un espace dédié permanent – porter la cotisation à 50€ dont 20€ dédiés au fond de solidarité…
Dans ce même esprit de solidarité Pierre Forest suggère d’offrir la première année de cotisation aux élèves sortants du Conservatoire.
Un certain nombre de manifestations destinées à alimenter le compte solidarité ont d’ors et déjà eu lieu: Deux expos-vente qui ont rapporté en moyenne 300€ chacune, et un vide-grenier qui a rapporté 600€. Il faut trouver un rythme à ces manifestations et en créer l’habitude. La prochaine expo-vente aura lieu en avril et le prochain vide-grenier en mai. Si d’autres idées voient le jour, elles seront les bienvenues.
Philippe Genty propose des séances de massage à environ 40€ de l’heure dont un pourcentage pourrait être reversé sur le compte solidarité.
L’idée d’organiser une vente de vêtements est également émise, mais Catherine Eckerlé pense que l’opération risque d’être fastidieuse et peu rentable. Cela rappelle cependant la nécessité d’avoir un lieu où entreposer du matériel.
Une présentation est faite des peintres, plasticiens, et créateurs d’objets ayant participé aux dernières expos-vente ( voir détails sur le site). Un appel est lancé à d’autres «Zartistes».

A 15h. 50, la discussion s’ouvre sur le thème de la solidarité :
D’un côté on ne trouve pas de parrains ou marraines, de l’autre les personnes dans la «dèche» ne se manifestent pas. Que faire? Il est vrai qu’il est difficile d’être  parrain ou marraine quand on est dans la «dèche»… Il existe pourtant des possibilités: Téléphoner aux responsables de l’association, se rendre aux différents rendez-vous, dont celui du Berkley. A ce propos, la nécessité de remettre ceux-ci en marche est rappelée , le suivit n’étant pas à ce jour assuré. Le mérite des rendez-vous du Berkley est d’initier des réunions informelles autour d’un professionnel et de permettre des rencontres et des échanges en direct. Elles sont ouvertes aux non-adhérents, dans l’espoir, bien sur, qu’ils le deviennent.
Mari-Luce Bonfanti propose de lancer, sur le site, un appel pressant aux personnes en difficulté.
Odile Locquin entre dans le concret en s’adressant aux personnes qui ont passé le D.E.C.A. d’Art Dramatique afin se coordonner, d’échanger des pratique et éventuellement des postes. Des emplois sont possibles.
Laurence rappel les possibilités offertes par l’AFDAS en matière de formation professionnelle, notamment pour la préparation du diplôme en question.
Plusieurs autres idées sont émises :

  • Organiser un événement pour soutenir une personne en difficulté. Il est rappelé à cette occasion que nous n’avons pas de salle à notre disposition.
  • Un comédien (qui fait un one man show par exemple) pourrait faire don d’une recette.
  • L’association pourrait se charger de rembourser une dette. Malheureusement c’est impossible.
  • Offrir l’adhésion aux personnes en difficulté.
  • Editer un formulaire de demande de fonds sur le site.
  • Reverser une part des recettes des spectacles labellisés…

Il est rappelé que la caisse de retraite des comédiens AUDIENS accorde des aides sur dossier grâce à son fond de professionnalisation. L’Union Sociale du Spectacle intègre elle aussi une commission d’aide. Daniel Martin indique que AUDIENS peut également se porter garant pour une location.
Il apparaît urgent de rassembler toutes ces informations et de les faire paraître sur le site. Sylvie Thiénot se propose pour effectuer ce travail.

Emmanuel de Sablet décrit la bonne santé du site internet de l’association :
La moyenne des visites est de 230 /jour, parmi lesquelles une majorité de visites extérieures dépassant celles des anciens élèves et adhérents. La fréquentation se situe ainsi au dessus de la moyenne des sites associatifs.
La rubrique la plus consultée est l’Annuaire. Il est donc urgent de combler les pages vides. Il suffit de contacter le responsable du site pour obtenir tous les renseignements sur la gestion du code d’accès, du mot de passe, des photos etc…. Le problème de la communication ou non des coordonnées n’en est pas vraiment un dans la mesure où chacun est libre d’autoriser ou non leur communication. Sachant que lorsque quelqu’un recherche un comédien ou une comédienne il est préférable qu’il puisse le ou la joindre. Informez-moi! Insiste Emmanuel.
Pierre Forest se plaint d’avoir vu son texte d’actualité corrigé. Emmanuel répond qu’il s’agissait de le faire correspondre à un style normé où apparaissent, notamment, dans la distribution, les anciens élèves du Conservatoire. Mais le dialogue est ouvert et des corrections sont possibles.
Un mot sur le lien avec Facebook qui permet de toucher beaucoup plus de gens et de dialoguer avec les jeunes. La notion d’amis permet d’étendre l’auditoire.
Le forum du site est, par contre, un échec car très peu de gens s’y expriment. Les causes en restent difficiles à déterminer. Sylvie Thiénot propose d’instituer une rubrique «avis du spectateur» qui inciterait peut-être à d’avantage à d’expression.
Emmanuel fait part  de la création d’un partenariat avec le site «les Archives du Spectacle» qui fait un travail d’archivage très précis de tout ce qui se passe au Théâtre.
A ce jour, il manque 900 adresses email d’anciens élèves sur le site. Une recherche est à faire.

Il est maintenant 16 h. 50, Martine Logier intervient à propos des « Cartes Blanches » qui consistent à inviter des professionnels du spectacle à rédiger des éditoriaux pour le site de l’association. Ceux-ci y trouvent d’autant plus leur intérêt qu’ils coïncident avec leurs activités présentes (création d’un spectacle, sortie d’un livre etc…). Elle demande à chacun de puiser dans ses relations.

Suite au questionnaire de printemps où plusieurs personnes on exprimé le souhait de s’investir d’avantage dans les activités de l’association, deux fonctions seraient à assurer:
1)    Rechercher les emails manquants des anciens élèves.
2)    Trouver des partenaires pour obtenir des avantages liés à la carte d’adhérent (réductions diverses, places de Théâtre etc…).
Fabienne Gozlan se propose pour prendre en charge la première fonction. La deuxième reste en suspend.

On aborde maintenant le sujet des « Lectures vagabondes »: Françoise Viallon-Murphy et Ariane Pick, les «entraineuses» de l’histoire font un bref historique du projet, qui est maintenant bien en place, et annoncent les deux prochaines lectures (voir programme sur le site). Elles ont reçu un certain nombre de textes et sont à la recherche de metteurs en œuvre. Elles sont aussi à la recherche de lieux, d’autres textes, d’acteurs et de projets complets. Il s’agit d’amener ses envies et ses coups de cœur. C’est un «Work in progress». La règle du jeu est la suivante :

  • Les auteurs sont des auteurs contemporains, publiés ou non.
  • Les projets doivent réunir un minimum de 50% d’anciens élèves du Conservatoire à jour de leur cotisation à l’association.
  • La forme est celle d’une lecture jouée, élaborée sur trois répétitions.
  • La personne qui organise le projet fait son casting.

La prochaine réunion confrontera des metteurs en œuvre à un stock de pièces. La seule sélection littéraire sera que le texte plaise à quelqu’un.
Le programme est complet jusqu’au mois de juin.

Murielle Corneille résume le travail d’archivage effectué par l’association pour le Conservatoire : Celui-ci est, à présent terminé. Il a été facturé 2 x 3000€ par l’association. C’est un travail qui appartient au Conservatoire, mais qui sera publié sur notre site.

Lecture est faite ensuite par Aurore Prieto et Jean-Pierre Jacovella des questions et réponses au « Petit questionnaire de Printemps ». Les données statistiques, fort intéressantes, qui en découlent sont consultables sur le site ( voir les réponses).

Aurore Prieto et Catherine Gandois font un bilan du Label « Rue du Conservatoire ». Il contient deux aspects, la labellisation proprement dite des spectacles qui constitue un gage de qualité, et un effort pour la mutualisation des moyens. Neuf  spectacles ont été labellisés cette année; en augmentation, donc, par rapport aux années précédentes. Paradoxalement, pour cause d’obligations professionnelles diverses, aucune réunion n’a pu se tenir. Il y aurait besoin d’ un relais pour ré instituer ces réunions.
Quelques exemples de mutualisation des moyens sont donnés: trouver un lieu où entreposer des décors, un administrateur, une compagnie pour héberger le projet etc.. La condition pour s’inscrire dans le cadre du Label, est que 50% des acteurs du projet soient des anciens élèves du Conservatoire à jour de leur cotisation à l’association.

A 17 heures 45, la Présidente Yveline HAMON demande aux personnes non adhérentes de bien vouloir quitter la salle quelques instants, le temps de débattre d’un sujet interne à l’Association. Elle les convie bien sûr à rejoindre ensuite l’ensemble de l’assistance pour le traditionnel pot de l’amitié.
La question est de trouver un accord sur le renouvellement de deux membres du C. A. (Aurore Prieto et Marc Spilmann) dont le mandat arrive à échéance en mai 2011. Une possibilité serait d’organiser une A. G. extraordinaire en mai prochain pour organiser cette élection, une autre, approuvée par une majorité du C. A., serait de reporter les prochaines élections en 2013 et de lancer un appel à candidature pour le renouvellement de l’ensemble du C. A.. Les membres actuels étant libres de se représenter ou pas. Cette entorse aux statuts permettrait de préserver la cohésion et l’équilibre du C. A. tel qu’il se présente, et de garantir son efficacité. Ce qui n’est pas forcément évident dans le cadre aléatoire de nos professions.

Le résultat du vote à main levée est le suivant:
Pour des élections partielles en mai: 4
Pour des élections générales en 2013: 37
Abstentions : 2

La proposition du C. A. est donc approuvée par la majorité des personnes présentes.

L’Assemblée Générale est close à 18 h10.

Ce résumé de la séance a été rédigé par Marc Spilmann,
membre du Conseil d’Administration.

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