Ephémères de Annie Perec Moser


Annie PEREC MOSER

Petite fille déjà, Annie Perec Moser ressent une attirance profonde pour la lecture, la poésie, les beaux textes, le théâtre et le monde fascinant des légendes. L’art a toujours habité sa vie: le piano, mais surtout le monde magique de la scène.
Elle entre à 15ans au conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris.
Là, elle apprend à incarner sur scène les ingénues, les jeunes premières, telle «Agnès» de l’école des femmes ou «l’élève» dans La leçon d’Eugène Ionesco. Mais, la composition l’attire. l’univers de la chanson aussi. Auteur interprète on a pu l’écouter dans les cabarets de la rive gauche comme «l’écluse», «Milord l’Arsouille», où débuta Guy Béart, ainsi que dans les cafés-théâtre, ce qui ne l’empêcha pas de passer une maîtrise de Lettres modernes et Art théâtral à la Sorbonne.
Surtout, elle écrit des contes, des livres pour enfants et de la poésie, cette poésie dont elle aime tant la petite musique mystérieuse des mots, ces  mots qui la font rêver et qu’elle aime partager avec amis ou inconnus.

 

Ephémères

de Annie PEREC MOSER

et Patrick DEVAUX (préface), Damien GATINEL (couverture)

Tout est dans la présence, le ressenti et la fidélité dans la durée.Le souci du détail renforce la perception du vécu. L’émotion prend corps, surprise entre ouverture, discrétion, mémoire et repères symboliques. Autour de la poète s’incarne un univers personnel de proximité, de rêve, avec parfois la conviction prémonitoire que « l’incertain de la nuit fait trembler les hublots ».

(Extrait de la préface de Patrick Devaux)

 

La plume est si légère et leste à la fois qu’elle ne semble pas inscrire, mais papillonner à loisir entre les vers tressés.

Il semble que, se référant à l’antique, à des amours mythiques, l’auteure nous souffle qu’il n’est d’éternel que ce qui se renouvelle, de présent aussi prégnant qu’à l’écho d’antécédents.

La poète invoque plus qu’elle n’évoque, comme des mantras que la mémoire nous répète, ces fragments de texte qui, d’entre les vers oubliés continuent de nous parler, comme des tables tournantes, des ronds dans l’eau au ricochet des anges, l’écume que soulève une plume.

La misère est évoquée et les sorts implacables auxquels la mort seule est pitoyable. Sur cette fin, s’achève le recueil, cependant que la poète, en refusant l’anéantissement, ne veut y voir qu’une disparition à l’horizon de nouveaux proches.

(Extrait de la postface de Jean-Michel Aubevert)

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