Annie PEREC MOSER
Elle entre à 15ans au conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris.
Surtout, elle écrit des contes, des livres pour enfants et de la poésie, cette poésie dont elle aime tant la petite musique mystérieuse des mots, ces mots qui la font rêver et qu’elle aime partager avec amis ou inconnus.
Ephémères
et Patrick DEVAUX (préface), Damien GATINEL (couverture)
(Extrait de la préface de Patrick Devaux)
La plume est si légère et leste à la fois qu’elle ne semble pas inscrire, mais papillonner à loisir entre les vers tressés.
Il semble que, se référant à l’antique, à des amours mythiques, l’auteure nous souffle qu’il n’est d’éternel que ce qui se renouvelle, de présent aussi prégnant qu’à l’écho d’antécédents.
La poète invoque plus qu’elle n’évoque, comme des mantras que la mémoire nous répète, ces fragments de texte qui, d’entre les vers oubliés continuent de nous parler, comme des tables tournantes, des ronds dans l’eau au ricochet des anges, l’écume que soulève une plume.
La misère est évoquée et les sorts implacables auxquels la mort seule est pitoyable. Sur cette fin, s’achève le recueil, cependant que la poète, en refusant l’anéantissement, ne veut y voir qu’une disparition à l’horizon de nouveaux proches.
(Extrait de la postface de Jean-Michel Aubevert)