Le Veau d’Or a définitivement gagné.
TARIF PRÉFÉRENTIEL
pour les adhérent(e)s de Rue du conservatoire à 12euros avec Le code » RDC «
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https://www.loeildolivier.fr/2022/02/salome-broussky-metteuse-en-scene-de-lintime/
https://marek-ocenas.fr/theatre-les-dechargeurs-le-pain-dur-claudel/
https://toutelaculture.com/spectacles/theatre/le-redoutable-pain-dur-de-paul-claudel-par-salome-
https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-thibaudat/blog/210222/le-pain-dur-la-vie-dure
http://delacouraujardin.over-blog.com/2022/02/le-pain-dur.html
https://www.dailyadvent.com/fr/news/2865f75b08ef04ef0c5b063ff6264938
CE QUI EST IMPORTANT POUR UN HOMME, CE N’EST PAS CE QU’IL PEUT MAIS CE QU’ON VEUT DE LUI.
Paul Claudelin Conférence donnée au Théâtre du Gymnase, le 30 mai 1919, Introduction à quelques œuvres.
La Compagnie La Grande Ourse remercie chaleureusement ses partenaires pour leur soutien
LE PAIN DUR
Le diable est là où est l’argent.Faust, Goethe
Crédit photo:Christophe Raynaud de Lage
Il s’agit d’un révolutionnaire, devenu ardent partisan du capitalisme sauvage, un forban en redingote, un ogre fascinant, amoureux pour anéantir son fils : Turelure, l’ours avide. Cette incarnation parfaite de l’ « Enrichissez-vous ! » de Guizot reste persuadée qu’elle pourra toujours gagner. L’affairiste impitoyable découvre qu’il a un cœur, trop tard.
Il s’agit d’un homme au prénom de roi, un fils déchu, qui, pour échapper à son ascendance, s’est exilé et a conquis une terre étrangère à la force du poignet : Louis, le lion banni, de retour pour obtenir un sursis matériel indispensable à sa survie en Algérie.
Il s’agit d’une femme en quête de libération, une manipulatrice amoureuse, qui souffre en silence sous le joug d’un maître en apparence absolu, attendant le moment propice pour s’échapper de sa cage : Sichel, pianiste à la démarche souple de tigresse.
Il s’agit d’une patriote aux yeux de chatte, à la volonté d’airain, une jolie femme, aveuglée un instant par l’amour et le désir de reconnaissance, qui veut débarrasser son pays de la tutelle d’une grande puissance, d’une comtesse polonaise hantée par l’idéal nationaliste : Lumir, la panthère sacrifiée. Avec elle, s’éclairent aussi les liens incestueux entre l’argent, le patriotisme, et les guerres de libération.
Ainsi le capitalisme pur et dur, le colonialisme illicite, le « fait » juif, l’exil, et le nationalisme s’entrecroisent, se chevauchent, se livrent bataille au milieu de champs de betteraves.
Dans ce combat à mort, chacun porte une aspiration des temps modernes, chacun juge sa motivation impérative et impérieuse ; chacun veut vaincre les autres ; chacun, héritier des Lumières, veut par tous les moyens affirmer sa liberté alors qu’il n’est qu’un jouet du destin. Impossible libération. Du Fatum au Mektoub, en passant par la prédestination, sous le règne du roi bourgeois, Louis Philippe, en un temps où une corruption particulièrement fertile règne, sous un ciel vide, seul le résultat compte.
Crédit photo:Christophe Raynaud de Lage
Polar métaphysique, ardent, âpre, sarcastique, il raconte comment le parricide est commis sans que jamais on ne recherche le coupable, tant la mort donnée arrange tout le monde. La seule perfection qui existe est celle du crime, même si elle résulte d’un heureux concours de circonstances.
La monnaie est la pierre de touche de cette apocalypse, puisque ce mot signifie d’abord révélation. Et le Pain Dur est une révélation. Les protagonistes s’allient, sans le vouloir vraiment, devant un immense crucifix, déposé à terre, déchu lui aussi par le dieu Argent. Le Veau d’Or a définitivement gagné.
Crédit photo:Christophe Raynaud de Lage
S’il existe une autre voie que celle de la satisfaction des intérêts personnels, elle ne peut être que dans le questionnement du monde devenu in-sensé. Chacun croit tenir la vérité en prônant un système totalisant, devenant totalitaire. Dès lors la communication entre les êtres est coupée, et la communion, la commune union dans l’échange, se meurt.
C’est que montre Claudel dans une langue bien différente de celle des autres pièces. Elle est abrupte, brutale, ose des raccourcis saisissants, oscillant entre le parler quotidien, une insolence débridée et une poésie incandescente mais sans afféterie. Elle est moderne, percutante, immédiate comme un coup de poing à l’estomac. Sa musicalité, dérangeante comme la musique de Ravel, compose une mélodie, faite de dissonances, illustrant le combat entre les protagonistes. Son comique sinistre surprend pour mieux nous réveiller. Elle veut nous faire pénétrer dans un autre monde : en composant le Pain Dur entre 1913 et 1915, Paul Claudel, en poète par définition visionnaire inspiré et diplomate informé, sait que le basculement dans l’horreur s’achèvera par l’avènement d’un monde, pour « nouveau » qu’il soit n’en sera pas meilleur.
Avec le triomphe de l’argent, virus gangrénant les relations humaines, l’avènement des rapports de forces et des fanatismes de toutes sortes, accéder à d’autres horizons conduit-il vraiment à une impasse ? Pouvons-nous nous en sortir ou sommes-nous condamnés à rester enchaînés dans la nasse ? à tout supporter, les mains liées par la fatalité de « l’impossible de faire autrement » ? Le nihilisme a-t-il définitivement gagné ?
Crédit photo:Christophe Raynaud de Lage
Dans la lumière de novembre à Coufontaine sans concession, froide, les rares éléments de
mobilier accentuent cette impression de flottement. Face au crucifix abandonné à terre, le portrait saturé de couleurs de Louis-Philippe, marque la fin d’un monde, l’avènement d’un autre tout aussi désespérant.
Les costumes jurent par leurs couleurs primaires. Claudel signale que cette pièce est comme « une partie qui se poursuit par le moyen d’atouts aussi violemment coloriés que ceux du jeu de tarots » (Le Monde, 12 mars 1949).
Turelure est l’Empereur, illustrant la domination et le pouvoir.
Louis est l’Amoureux incarnant symbole d’un choix qui semble impossible à faire, entre le vice et la vertu, entre deux femmes que sont Lumir et Sichel, de décisions douloureuses.
Lumir est la Papesse, porteuse du mystère des destinées et de la foi absolue, de la quête intérieure et de la connaissance au-delà de la conscience.
Sichel, la femme dont le nom est nié, est l’Arcane sans nom, armée de sa faucille, symbole de renouveau, de transformation.
Nettement dessiné chaque personnage possède sa panoplie, l’ensemble restituant une impression de dysharmonie, de contrastes dérangeants.
Chacun veut gagner le premier plan dans cet espace dépouillé, et obsessionnel, chacun veut gagner la partie dans cette farce macabre, dans ce qu’on appelle la réalité à 365 jours par an.
SALOMÉ BROUSSKY
MISE EN SCÈNE, DÉCOR ET COSTUMES
AUTRICE / ADAPTATRICE
1996 – Un monde en or, Contes cruels librement inspirés par Villiers de l’Isle-Adam – Comédie- Française et enregistrés par France Culture. Commande.
2001 – Tête-à-tête d’après le Procès Eichmann
2004 – Ruzante, adaptation de la parlerie de Ruzante et Bilora de Marco Beolco, CDN Comédie de Saint-Etienne
2005 – Occupations, variations sur des thèmes de Simone Weil, commande du CDN Comédie de Saint-Etienne
2009 – Ni Séparés Ni Réunis, variations sur des thèmes de Robert Musil
2010 – Mademoiselle Il, commande de la Comédie-Française
2012 – Les Dompteurs
2013 – La Beauté du Crime, lu au marathon des femmes, SACD-Bruxelles
2018 – Traders Tragedie d’après Margin Call de JC. Chandor
2019 – Traduction et adaptation Les Papiers d’Aspern d’après Henry James
2020 – On n’y voit rien, d’après les écrits de Daniel Arasse (en production Avignon 2022 – droits réservés)
MISES EN SCÈNE
Janvier-Février 2022 – Le Pain Dur de Paul Claudel – Théâtre les Déchargeurs, Paris. Prod Cie La Grande Ourse
Mars-Avril 2019 – recréation La Révolte de Villiers de l’Isle Adam – Théatre des Déchargeurs, Paris – Coprod. Le Pole / Cie La Grande Ourse – Reprise au Festival d’Avignon 2019, La Scierie Octobre – Décembre 2017 – La Révolte de Villiers de l’Isle Adam – Théatre des Déchargeurs, Paris. Coprod. Le Pole / Cie La Grande Ourse
Décembre 2013 – Mise en espace : La Beauté du Crime, pièce sélectionnée par la SACD, Bruxelles
Septembre 2012 : Nouvelle version scénique : Occupations, Théâtre des Salins, Scène nationale Martigues (avec Vincent Dedienne)
Novembre 2010 – Mademoiselle Il, création à la Comédie Française. Reprise à l’Opéra de Varsovie en mars 2011
Juin 2001 – Mise en espace Tête à Tête avec Philippe Volter (Eichmann) et Michel Creton (le policier) – Théâtre Marigny, salle Popesco.
Mai 1999 – Conception et réalisation d’en Visite chez Francis Poulenc, spectacle musical et littéraire. Avec Dominique Rozan de la Comédie Française (texte), Pascal Rogé (piano) et François Le Roux (baryton). Œuvres de Poulenc, Fauré, Stravinsky, Eluard, La Fontaine, Apollinaire – Maison de la culture de Tours.
Janvier – Février 1996 – Auteur et collaboration artistique sur Un Monde en or, contes CruelsMise en scène Michel Favory – Comédie-Française.
COLLABORATIONS ARTISTIQUES
Février 2012 – Avril-Juin 2013 – Dramaturgie et collaboration artistique, Je Pense à Yu de Carole Frechette – mise en scène : Jean-Claude Berutti, Scène nationale des Salins- Martigues/ Théâtre de Boulogne Billancourt- Théâtre Artistic Athévains– Paris. Octobre-Décembre 2005 – Collaboration artistique, Occupations. Mise en scène de Jean-Claude Berutti – Centre Dramatique national de Saint Étienne.
Mars 2005 – Dramaturgie et rôle de la Pianiste dans les Célèbres de Thomas Bernhardt. Mise en espace : Jean-Claude Berutti. Création mondiale – Opéra de Lyon.
Août-Octobre 2004 – Dramaturgie et version scénique de Ruzante, de Marco Beolco , mise en scène de Jean-Claude Berutti, Centre Dramatique National de Saint Étienne.
Septembre 2003 – Juin 2005 – Dramaturgie de la Gonfle, pièce de Roger Martin du Gard – mise en scène de Jean-Claude Berutti – Centre Dramatique national de Saint Étienne. Janvier – Février 1999 – Dramaturgie et rôle de Dorine, puis Elmire – Le Tartuffe de Molière, Mise en scène de Jacques Ardouin – Théâtre de Saint-Maur – Tournée en Tunisie, Israël, Chypre sous l’égide de l’AFAA.
Septembre – Décembre 1991 – Dramaturgie – Mises en espaces : Dominique Rozan -Pygmalion de J.J. Rousseau et l’Histoire du Soldat de C.F. Ramuz / I.Stravinski. Coprod. Comédie-Française / Ircam.
Février 1990 – Juillet 1991 – Conseiller littéraire sur le Salon de Poésie : L’œil écoute de P. Claudel et Saint John Perse. Comédie – Française.
Mars – Octobre 1992 – Dramaturgie Le Purgatoire de Dante.
Mise en scène : Pierre Laroche. Théâtre National de Belgique – Bruxelles.
Diplômée de l’Institut d’Études Politiques Sciences-Po Paris
Thèse en philosophie esthétique, Démocratie ou démocratisation culturelle, l’apport de l’Ecole de Francfort – Sciences-Po Paris
THIERRY GRAND
SCULPTEUR ET SCÉNOGRAPHE
Né en 1963, licencié en art et archéologie, puis sculpteur, Thierry Grand a également signé de nombreuses scénographies et créations lumières tant au théâtre que pour des spectacles de rue. Au théâtre, il a collaboré notamment avec Dominique Wittorski, Laurence Renn-Penel, la compagnie «Musiques à Ouïr» et Brigitte Fontaine, Karelle Prugnaud (Festival In Avignon 2018), Jana Bitnerova et Klimacek .
Côté rue, la compagnie Malabar, groupe F, les Arceaux… Ses décors sont des installations/constructions, parfois monumentales, à dominante métallique, les lumières en étroite relation avec les matières et les lignes.
Sculpteur, il expose régulièrement en France et à l’étranger.
MARILOU AUSSILLOU/ XLUMIR
Originaire de Narbonne, Marilou Aussiloux étudie en prépa lettres à Toulouse, avant d’intégrer le Cours Florent durant un an, et d’être admise au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris l’année d’après.
A l’école, elle travaille avec Laurent Gaudé, Jean Louis Martinelli, Frédéric Bélier-Garcia, Jerzy Klesyk…
Elle entame sa carrière d’actrice au cinéma en 2017 avec le film Raoul Taburin de Pierre Godeau, puis apparaît dans la série Dix pour cent, et Paris etc sur canal plus, réalisée par Zabou Breitman. En 2018, elle obtient l’un des premiers rôles dans la série Jeux d’influencesur Arte, créée par le réalisateur oscarisé Jean Xavier de Lestrade.
A sa sortie d’école, elle joue au théâtre dans Les jumeaux vénitiens de Goldoni mis en scène par Jean Louis Benoit, en tournée, puis l’année suivante dans Nos solitudes, spectacle écrit et mis en scène par Delphine Hecquet, et créé à la comédie de Reims.
Elle fait également partie des talents cannes Adami 2019 et joue dans le film Relai réalisé par Suzanne Clément, en collaboration avec Xavier Dolan.
En 2020, elle décroche le premier rôle dans la série La Révolution, une création originale Netflix.
Elle tourne également dans le film Le discours de Laurent Tirard, De Gaulle de Gabriel le Bomin, et Adieu les cons d’Albert Dupontel, deux films récompensés aux césars 2021.
Cette année, elle sera à l’affiche de En corps, prochain film de Cédric Klapisch, de la sérieGerminal créée par David Hourrègue et Julien Lilti, et de la deuxième saison de Jeux d’influence sur Arte, réalisée par Jean Xavier de Lestrade.
Au théâtre, elle est actuellement en répétitions au Centre dramatique national des 13 vents pour Elazen, un texte écrit et mis en scène par Chloé Catrin et Clément Clavel.
DANIEL MARTINT/ URELURE ET ALI
Daniel Martin a été formé au CNSAD.
Au théâtre, il a travaillé régulièrement avec Charles Tordjman (L’Amante anglaise, La Nuit des Rois, L’Opéra de Quat’Sous ou encore Le Misanthrope) avant de collaborer avec lui sur la mise en scène du Bastringue à la Gaité Théâtre de Karl Valentin. Il a également travaillé avec Stuart Seide (Le Songe d’une nuit d’été), Antoine Vitez (Les Quatre Molière, Ubu Roi etLe Soulier de satin), Claudia Staviski (La Locandiera, Le Songe d’une nuit d’été), Dominique Pitoiset (Cyrano de Bergerac, Un Été à Osage county, La Résisistible Ascension d’Arturo Ui), Marc Pacquien (Les Fourberies de Scapin, Les Femmes Savantes) ou encore Michel Didym (Les animaux ne savent pas qu’ils vont mourir et Poeub).
Il a aussi collaboré avec Laurent Laffargue, Claude Régy, et Daniel Mesguich.
Daniel Martin est également le metteur en scène de Sous les Boulingrins bleus ainsi queMariage au Théâtre national de Chaillot, Jacob et Joseph de Bruno Shulz au Festival d’Avignon ou encore Saxist, un spectacle de musique contemporaine avec Daniel Kientzy, saxophoniste.
Il écrit par ailleurs le livret de La Confession Impudique, opéra de Bernard Cavanna, qu’il met en scène au Festival Musica de Strasbourg et collabore avec Jacques Higelin sur son spectacle à la Grande Halle de la Villette.
Si on l’a souvent vu à la télévision depuis 2010, il n’en reste pas moins fidèle au grand écran. Parmi les films dans lesquels le retrouver figurent Savanah de Marco Pico, Le Diner de con de Francis Veber, Monsieur Batignolles de Gérard Jugnot, L’Ordre et la morale de Mathieu Kassovitz, Capital de Costa Gravas ou, plus récemment, Les Éblouis de Sarah Suco et 10 jours sans maman de Ludovic Bernard.
SARAH-JANE SAUVEGRAIN/ SICHEL
Après deux licences (lettres et arts, arts du spectacle), Sarah Jane Sauvegrain intègre le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris où elle travaille avec Jean Damien Barbin et Nada Strancar. À sa sortie, elle joue au théâtre pour des metteurs en scènes tels que Frédéric Bélier Garcia, Marie Christine Mazzola, Pierre-Marie Baudouin, Macha Makeïeff, Sandrine Anglade, Salomé Broussky…
À l’image, elle a joué dans des séries Arte (Paris de Gilles Bannier et Ainsi soit-il de Rodolph Tissot), Netflix (Osmosis réalisé par Pierre Aknine) ou Canal plus, (Kaboul Kitchen réalisé par Guillaume Nicloux) ainsi que dans des téléfilms comme Le Temps des égarés de Virginie Sauveur ou encore Les Fantômes du Havre ou En Attendant un miracle de Thierry Binisti.
Au cinéma, dans La Vie au Ranch de Sophie Letourneur, Big House de Jean Emmanuel Godart, Les Mélancolies de Sade de Guy Marignane… Elle a été Talent Cannes Adami en 2016, avec un court métrage de Joan Sfar. Elle est la voix de nombreux films documentaires pour Arte, France 2 ou France 3 (plus régulièrement pour les réalisateurs Philippe Kholy et Claire Duguet).
Elle travaille avec les auteurs Stéphanie Chailloux, Aurore Jacob (dont elle met en scène le texte Sur/Exposition avec François Wastiaux au Théâtre national de Strasbourg et à Théâtre Ouvert), ainsi qu’avec Nalini Menamkat dont elle met la pièce Faites comme chez nous en espace au Centre Culturel Suisse. Dernièrement, elle joue Passagères de Daniel Besnehard pour Tatiana Spivakova au Théâtre du Lucernaire et La Tempête de Shakespeare, mis en scène par Sandrine Anglade à la Scène nationale de Bayonne.
Elle participe aussi aux lectures du IN d’Avignon cette année dans le cadre du Souffle d’Avignon au cloître du Palais des Papes pour Denise Chalem.
ÉTIENNE GALHARAGUE / LOUIS
Étienne Galharague découvre le théâtre au collège. Après une licence de philosophie en Angleterre (King’s College London), il décide de s’y consacrer pleinement.
De retour à Paris, il se forme deux ans à l’école Claude Mathieu, avant d’intégrer, en 2015, le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. Diplômé en 2018, il y travaille sous la direction de Gilles David, Nada Strancar, Jean-Louis Martinelli, Caroline Marcadé, Jean-Yves Ruf, le Birgit Ensemble…
Après le conservatoire il joue dans La République des Abeilles, spectacle jeune public mis en scène par Céline Schaeffer – d’après Maeterlinck – et créé pour le Festival d’Avignon 2019, puis en tournée sur les saisons 19-20 et 20-21. Il joue aussi en 2019 et en 2020 à la mousson d’été, festival des écritures théâtrales contemporaines. Il interprète régulièrement des fictions radiophoniques pour Radio France. En 2021 il joue dans En attendant les barbares, d’après le roman de J.M. Coetzee, mis en scène par Camille Bernon et Simon Bourgade, à la Comédie Française.
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