L’hommage de Philippe Fretun à Daniel Martin

Le par Rue du Conservatoire - Commentaires (4)
Daniel,
J’ai apporté
un peu d’eau du lac de Constance
un album de Jacques Higelin
une page de Robert Walser
les silhouettes de Karl Valentin et Liesl Karlstadt
une photo de Boulgakov arborant un sourire presque enfantin
l’odeur des projos dans les cintres
la voix de Pierre Debauche
le fameux numéro de comique troupier
                de Pierre Vial et Antoine Vitez
les lunettes de Ham, dans Fin de Partie
la cape de Fest, le fou de La Nuit des Rois
les gants de Macky le surineur
l’auréole de Saint Elvis
    (un don exceptionnel de Serge Valletti)
une pâquerette de la cité Marcelin Berthelot, à Nanterre
un masque de chat ; à mettre absolument
                  avant de dire du Pierre Desproges
un tuba, en mi bémol
et… le plus important
une petite source
une source inépuisable d’amour
et d’amitié
la mienne et toutes les nôtres
Philippe Fretun

4 réponses à “L’hommage de Philippe Fretun à Daniel Martin”

  1. Bruno dit :

    Pensées tendres pour Daniel ????????????

  2. Jeanne Vitez dit :

    Merci Philippe. J’étais dehors et je n’ai rien entendu. C’est très beau et infiniment émouvant. Je t’embrasse – je l’embrasse lui aussi.
    Jeanne

  3. Philippe FRETUN dit :

    Merci Jeanne.Je suis heureux d’apprendre que tu étais là pour Daniel.
    Ne t’ayant pas vue…
    je t’embrasse
    Philippe

  4. Pascale Bardet dit :

    Au beau texte de Philippe, j’ajouterais le faux gros corps de Mme Boulingrin dans Les Boulingrins bleus. Une goutte de “la source inépuisable” qu’il évoque.

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