C’est un thriller, un film d’action, une fiction basée sur des faits réels racontant l’histoire d’un homme qui est arrêté et est accusé d’avoir organisé l’attaque des Malgaches contre les Français lors des événements du 29 mars 1947 à Madagascar alors encore colonie française. Cette insurrection du peuple malgache réprimée par la France devait faire du côté malgache plus de 100 000 victimes. L’homme est un poète, député malgache à l’Assemblée nationale française en 1946. Étant l’un des principaux membres fondateurs du MDRM (Mouvement Démocratique pour la Rénovation Malgache), il fut emprisonné à Madagascar, torturé et accusé d’avoir fomenté cette insurrection. Condamné aux travaux forcés à perpétuité, du fond de sa geôle, il clame son innocence. Un soir où le chef de la sécurité, Marcel Baron, lui apprend qu’il va être fusillé le lendemain sur la place publique, il écrit dans la nuit de sa geôle un immense poème, celui d’un condamné qui crie son innocence, l’innocence de son pays, la beauté de son pays et l’indépendance de Madagascar. Par hasard, grâce à un officier amateur de belles lettres, le poème parvient à Paris jusqu’au célèbre fondateur des éditions « Présence Africaine », Alioune Diop, qui est au courant de la captivité injuste de son ami Jacques Rabemananjara dont le nom signifie en malgache « le seigneur préféré du Destin ».
Lorsqu’en 1948, par l’intermédiaire des amis parisiens de Rabé (son nom de code au sein du MDRM), François Mauriac reçoit du bagne de Nosy Lava une lettre contenant ce poème écrit de la main du jeune « condamné à mort ». Mauriac a su y reconnaître un cœur pur à la langue noble et au talent immense.
Les éditions « Présence Africaine » ont publié « Antsa ». François Mauriac en a écrit la préface et a ainsi participé à la libération de Jacques Rabemananjara, déporté aux Baumettes à Marseille en 1955 et libéré sous condition en 1956 après 10 ans de détention. En 2004, exilé en France après la révolution de 1972, il est citoyen du 14e arrondissement, après avoir été ministre de l’Economie et vice-président de la République démocratique malgache, l’Académie française lui a décerné le Grand Prix de la Francophonie. A son bureau, dans son appartement parisien, il signe encore son courrier avec les mots de ce poème écrit en captivité. Il s’éteindra le 2 avril 2005 laissant une œuvre littéraire considérable en digne membre fondateur du courant des Poètes de la Négritude.
Bonjour,
Je recherche en urgence une production intéressée pour porter ce sujet important de l’incarcération du Poète Jacques Rabemananjara, l’un des 4 piliers du mouvement littéraire des Poètes de la Négritude. Suite à l’insurrection du peuple malgache en 1947 à Madagascar, ce dernier fut arrêté et condamné aux travaux forcés et à la réclusion à perpétuité. Il a écrit une grande partie de son œuvre pendant sa détention au bagne de Nosy-Lava puis aux Baumettes à Marseille, clamant toujours son innocence, victime de la politique du gouvernement de Vincent Auriol dans sa colonie.
Je recherche également en urgence une distribution qui puisse assurer la bonne diffusion de ce film.
Pour toute information complémentaire, vous pouvez m’écrire à doorydercompany@yahoo.fr
Il y a beaucoup de rôles merveilleux dans cette intrigue.
Le film sera tourné à Paris, Marseille et Madagascar.
Merci d’avance pour votre intérêt.
Sylvie Laporte
Summary
It is a thriller, an action film, a fiction based on real facts telling the story of a man who is arrested and is accused of having organized the attack of the Malagasy against the French during the events of the 29 March 1947 in Madagascar then still a French colony. This insurrection of the Malagasy people repressed by France was to leave on the Malagasy side more than 100,000 victims. The man is a poet, Malagasy deputy to the French National Assembly in 1946. As one of the main founding members of the MDRM (Democratic Movement for Malagasy Renovation), he was imprisoned in Madagascar, tortured and accused of fomented this insurrection. Sentenced to forced labor for life, from the bottom of his jail, he proclaims his innocence. One evening when the head of security, Marcel Baron, told him that he was going to be shot the next day in the public square, he wrote an immense poem in the night of his jail, that of a condemned man who cries out his innocence. , the innocence of his country, the beauty of his country and the independence of Madagascar. By chance, thanks to a head teacher who loves beautiful letters, the poem reaches Paris to the famous founder of the Présence Africaine publishing house, Alioune Diop, who is aware of the unjust captivity of his friend Jacques Rabemananjara whose name means in Malagasy the favorite lord of Destiny.
When in 1948, through the Parisian friends of Rabé (his code name within the MDRM), François Mauriac received from the penal colony of Nosy Lava a letter containing this poem written by hand by the young « condemned to death » . Mauriac knew how to recognize there a pure heart with a noble language and immense talent.
The publishing house « Présence Africaine » published « Antsa ». François Mauriac wrote the preface and thus participated in the release of Jacques Rabemananjara, deported to Les Baumettes in Marseilles in 1955 and conditionally released in 1956 after 10 years of detention. In 2004, exiled to France after the 1972 revolution, he is a citizen of the 14th arrondissement, after having been Minister of the Economy and Vice-President of the Malagasy Democratic Republic, the French Academy awarded him the Grand Prix de la Francophonie. At his desk, in his Paris apartment, he still signs his mail with the words of this poem written in captivity. He will die on April 2, 2005 leaving a considerable literary work as a worthy founding member of the current of the Poets of Negritude.
Hello,
I am urgently looking for an interested production to bring this important subject of the incarceration of the Poet Jacques Rabemananjara, one of the 4 pillars of the literary movement of the Poets of Negritude. Following the insurrection of the Malagasy people in 1947 in Madagascar, the latter was arrested and sentenced to hard labor and life imprisonment. He wrote a large part of his work during his detention in the penal colony of Nosy-Lava then at the Baumettes in Marseilles, always claiming his innocence, victim of the policy of the government of Vincent Auriol in his colony.
I am also urgently looking for a distribution that can ensure the proper distribution of this film.
For any additional information, you can write to me at doorydercompany@yahoo.fr
There are a lot of wonderful roles in this storyline.
The film will be shot in Paris, Marseille and Madagascar.
Thank you in advance for your interest.
Sylvie Laporte
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