Le 15 avril 2023
par Rue du Conservatoire
- Commentaires (0)
Rue du Conservatoire continue l’aventure «Première écoute» qui consiste à enregistrer des extraits de textes d’auteurs primés par Artcena. Ces enregistrements sont ensuite disponibles sur notre site sous l’onglet « Textes en voix » et relayés sur tous nos réseaux sociaux Facebook, Instagram , Linkedin, Twitter,
N’hésitez pas à manifester votre intérêt, soit en tant que lecteur(trices), soit pour diriger une lecture.
Contacter Anne Canovas en lui adressant votre mail à info@rueduconservatoire.fr
Nous vous rappelons qu’il faut être adhérent(e) de l’association et des valeurs qu’elle défend pour participer à ces enregistrements.
Un immense merci à toutes celles et ceux qui y ont déjà participé.
Après le palmarès de novembre 2020, un nouveau partenariat a été mis en place avec Rue du Conservatoire, association des élèves, des anciens élèves et des amis du Conservatoire national supérieur d’art dramatique afin que ses comédiens et comédiennes découvrent ces nouvelles écritures et travaillent à la lecture de ces extraits. Ils ont mis en voix et enregistré ces textes à ARTCENA. Ainsi sont nés les “Première écoute”.
“Première écoute”, c’est un rendez-vous à retrouver deux fois par semaine sur notre page Facebook et Instagram pour vous plonger dans l’univers d’un auteur.
Aide à la création : palmarès de novembre 22
– Notre vallée de Julie Aminthe
– 65 rue d’Aubagne de Mathilde Aurier
– Justice 67 de Frédéric Barriera et Guillaume Mouralis
– Des châteaux qui brûlent de Arno Bertina et Anne-Laure Liégeois
– La Maison de Phèdre de Pascale Breton
– Dans ses yeux de Marie-Pierre Cattino
– VIVE de Joséphine Chaffin
– Suturé·es de Laurie Guin-Trouillas
– Méd(l)ée, aube et crépuscule d’une idole de Hugo Martinez
– Luna de Aymeric Mourrad
– Derrière les lignes ennemies de Lucas Samain
– Second souffle de Madeline Serurier
– L’horizon des événements de Frédéric Sonntag
– S’il y avait de la lumière de Francesca Garolla, traduit de l’italien par Olivier Favier
– Le cercle autour du soleil de Roland Schimmelpfennig, traduit de l’allemand par Robin Ormond
– Killology de Gary Owen traduit de l’anglais par Kelly Rivière
– Ma vie d’ogre de Olivia Barron
– La Faim aux yeux de Mélissa Bertrand
– TRIANGLE de Blanche Cabanel-Seo
– Il faudra que tu m’aimes le jour où j’aimerai pour la première fois sans toi de Alexandra Cismondi
– Move on over or we’ll move on over you (l’atelier des Black Panthers) de Stéphanie Farison
Félicitations aux autrices et auteurs lauréats !
[PREMIERE ÉCOUTE]
Première écoute saison 5
ça commence maintenant
Écoutez les textes lauréats de l’Aide à la création du palmarès de novembre 2022
CLIQUEZ SUR L’IMAGE POUR ENTENDRE LE PODCAST
Découvrez « Suturé.es » de Laurie Guin-Trouillas
Résumé :
Audrey et Kelly ont quinze ans. Elles vivent sur la diagonale du vide. Comment rêver « plus grand », quand on se sent tatoué·e par son paysage ?
Découvrez « La Faim aux yeux » de Mélissa Bertrand.
Résumé :
Dans un pays aux airs de conte de fées, Jane héberge Lila, jeune Française venue faire ses études à l’étranger. Enfermée dans sa chambre équipée d’une cuisine miniature, Lila s’enfonce dans le secret d’un corps toujours plus maigre. Maddy, la fille de Jane, reporte ses rêves et frustrations sur ses biscuits-animaux tandis que son frère, Jimmy, refuse de manger de la viande. Dans ce huis clos, toutes les relations se construisent ou éclatent au travers du rapport à la nourriture.
Découvrez « Dans ses yeux » de Marie-Pierre Cattino .
Résumé :
Cela se passe dans une petite ville. Et celle qui revient, après des années d’absence, personne ne s’en rappelle ou presque. Son frère n’est plus, il n’a pas supporté son départ. Enfin, c’est ce que ce sont racontés les parents, sans rien comprendre. Ils sont restés, tous deux, abasourdis. C’est son histoire qui est racontée, ici. Son retour.
Découvrez « Ma vie d’ogre » de Olivia Baron
Résumé :
Dans une éolienne battue par le vent du nord vit, reclus, un ogre déprimé. En contrebas, les champs de betteraves dessinent un horizon brumeux, ponctué de dunes et de roseaux. Ancien cuisinier d’une cantine scolaire au chômage, l’ogre a perdu son appétit pour les enfants. Tous lui semblent laids, boutonneux, la chair flasque et blanchâtre. Ecœuré, l’ogre se noie dans l’alcool en compagnie de son fidèle commis de cuisine, le fou. Autrefois, il était pourtant un chef de talent, avide de chair fraîche, fils des meilleurs tripiers de la région. Un soir de tempête, un enfant en fugue va bousculer son quotidien morose.
Découvrez « Notre vallée » de Julie Aminthe
Résumé :
C’est l’histoire d’une vallée nommée la Sereine
De ses gorges, de son sol, de sa rivière
D’un petit bout de monde à cheval entre le 20e et le 21e siècle
C’est l’histoire du Georges
De la Coline
D’un vieil agriculteur que les remords poursuivent et d’une jeune native enlacée par ses racines
C’est l’histoire de trente ans de changements politiques, existentiels, sociaux, climatiques.
Découvrez « S’il y avait de la lumière » de Francesca Garolla, traduit de l’italien par Olivier Favier.
Résumé :
La pièce semble reprendre les grandes étapes d’une procédure judiciaire : procès, délibéré, jugement. Pour autant, précise l’autrice, il n’y a pas de continuité d’espace et de temps entre les scènes. Ce qui est en jeu, c’est bien plutôt les raisons et les conséquences d’un assassinat politique, celui d’Aldo Moro par les Brigades rouges, le 13 mars 1978, une date-clé dans l’histoire de l’Italie.
Découvrez « Luna ou leurs blasphèmes » de Aymeric Mourrad.
Résumé :
« Je déteste la religion, le Coran, il n’y a que de la haine là-dedans, l’islam, c’est de la merde, c’est ce que je pense, votre Dieu, je lui mets un doigt dans le trou du cul, merci, au revoir. »
Voilà ce qu’a répondu Mila à un homme qui l’insultait en invoquant Allah.
Depuis, la jeune lycéenne est sous protection policière. Menacée de mort, poursuivie par une meute en roue libre qui vomit d’ignobles fatwas, elle est amputée de toute vie sociale et reste à l’isolement.
Cet évènement, dont il convient de prendre la mesure, m’a inspiré Luna.
Découvrez « Second souffle » de Madeline Serurier
Résumé :
Ils ne vivent pas. Ils hibernent. Puis ils se rencontrent. Ils s’aiment. Ils explorent les frontières de la mort et d’un coup, ils éprouvent la vie. C’est grand. C’est fort. C’est addictif. Elle en veut plus. Pour lui, c’est déjà trop. Il suffisait d’une braise pour qu’ils implosent. Il ne restera d’eux que de la charpie.
Découvrez « Il faudra que tu m’aimes le jour où j’aimerai pour la première fois sans toi »
de Cismondi Alexandra
Résumé :
C’est l’anniversaire de Lo. Une bougie brûle sur un gâteau mais toute la famille Tardi Muller retient son souffle. Que leur est-il arrivé ? La scène se rejoue, se distord, se débat et nous entraîne dans leur passé.
Lo 15 ans, meurt dans l’attentat de son lycée. Un camarade a pris une arme, l’a chargée, a tiré. Nous ne l’apprendrons qu’à la fin. Avant cela une famille essayait de comprendre le monde devenu fou qu’ils avaient contribué à construire. Un couple aimant tenter d’élever deux adolescentes qui rêvaient de tout changer. On regardait naître une histoire d’amour peut-être deux, riait d’un lycée exsangue aux professeurs follement baroques et tristement dépassés, espérait un partenaire pour le dernier hamster de tout l’histoire de la Terre. Lo et sa soeur Emma préparaient la Marche pour le froid, adhéraient aux Crieurs, l’asso éco féministe du lycée menée par Ola, s’essayaient au langage dégenré, à n’y plus rien comprendre, à n’y plus rien penser et faisait la guerre au silence imposé par les aînés. On regardait le mythe d’un monde incertain, grotesque et fabuleux reposer la question essentielle : c’est quoi « être ensemble » ? Pour construire quoi ?
Découvrez « TRIANGLE » de Blanche Cabanel-Seo
Résumé :
Arthur appartient au monde de l’art, Madeleine à celui du marketing : ils ne peuvent plus se comprendre. Ils entament donc une prétendue thérapie auprès de Marguerite Richard, une femme rustre et fantasque. Bien décidée à bousculer le couple, elle renverse les apparences et réveille l’intimité. Dans l’imaginaire de chacun, L’Enfant Qui N’Existe Pas apparaît alors comme un spectre. Surdoué et désenchanté, il juge les adultes dans tout ce qu’ils ont de pathétique et d’immature. Frustré de ne pas être né, il hante les grandes personnes, qui le voient tour à tour comme un tyran, un enfant perdu ou un véritable sauveur.
Découvrez « Méd(l)ée, aube et crépuscule d’une idole » de Hugo Martinez
Résumé :
Une enfant naît dans les entrailles d’un volcan sacré, loin, très loin, par-delà les flammes et l’océan. A une époque où les hommes n’étaient encore que des enfants tétant le sein des montagnes. Elle naît déjà vieille, hantée par les mythes qui la racontent et le bruissement de la foule qui scande son nom depuis des millénaires.
C’est l’histoire d’une comédienne, étrangère, terrifiante un peu, peut-être, certainement.
C’est l’histoire d’un Amour qui s’effrite et d’un accident de tournage.
C’est l’histoire d’une lutte de pouvoir, le pouvoir de l’image, celle que l’on renvoie et que l’on nous renvoie.
C’est le mélange d’une figure : celle de Médée. De trois Médée exactement : l’enfant, la comédienne et l’infanticide. Un mélange de temporalités et de lieux également : des montagnes andines à un show télé, en passant par un plateau de tournage, où passés et futurs s’entremêlent et où chacun lutte pour s’élever au-dessus de sa condition ou, tout simplement, pour vivre en paix.
C’est une histoire fragmentée de plusieurs Médée, se contaminant, se juxtaposant les unes aux autres, de leur enfance à leur jugement.
Mais par-dessus tout c’est l’histoire d’une femme et de la mort qui parsème son existence, au croisement des chemins où se construisent nos mythologies.
Découvrez « 65 rue d’Aubagne » de Mathilde Aurier
Résumé :
Le 05 Novembre 2018, deux immeubles s’effondrent dans le centre-ville de Marseille.
Le 63 rue d’Aubagne, inhabité, tombe en premier. Dans sa chute, il emporte le 65 rue d’Aubagne, habité.
Huit personnes perdent la vie, ensevelies sous les gravats.
Nina est une survivante des effondrements. Sur son chemin, elle croise Chiara, Gabriel, Sara, Ibrahim, Ziad et Marianne.
Dans ce chaos intime et social, les différents personnages se rencontrent, selon plusieurs temporalités et trajectoires.
Comment vivre, survivre, avec la catastrophe ?
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.