Le 29 décembre 2023
par Rue du Conservatoire
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PRÉSENTENT
[PREMIERE ÉCOUTE]
La saison 6 de Première écoute est en ligne
Découvrez les textes lauréats de la session de mai 2023 de l’Aide à la création de textes dramatiques
Après le palmarès de novembre 2020, un nouveau partenariat a été mis en place avec Rue du Conservatoire, association des élèves, des anciens élèves et des amis du Conservatoire national supérieur d’art dramatique afin que ses comédiens et comédiennes découvrent ces nouvelles écritures et travaillent à la lecture de ces extraits. Ils ont mis en voix et enregistré ces textes à ARTCENA.
Ainsi sont nés les “Première écoute”.
“Première écoute”, c’est un rendez-vous à retrouver deux fois par semaine sur notre page Facebook et Instagram pour vous plonger dans l’univers d’un auteur.
Vous pouvez retrouver tous les textes enregistrés dans le cadre de cette collaboration par des membres de l’association depuis 2021 sur ARTCENA Replay en descendant jusqu’à la rubrique “Première écoute”.
ECOUTEZ TOUS LES PODCASTS DE LA SAISON 6 EN CLIQUANT SUR L’IMAGE
Aujourd’hui, découvrez « Le pommier » de Anthony Mathieu, lu par Marc Spilmann de Rue du Conservatoire
Résumé :
Tu te rends compte, c’est de ça qu’il était question, il fallait juste regarder les choses exactement à l’inverse. Non pas depuis un autre angle sinon depuis un parfait et splendide cent quatre-vingts degrés. Un jour plus aucun homme ne se souviendra qu’il a été un homme. J’ai la sensation que tout est connecté et même si les apparences montrent le contraire, même si tout ça parait un foutu bazar, les scarabées, les pommes, les chevaux, les panneaux, j’ai la sensation, vague, lointaine, que tout est connecté. Et si c’était comme un jeu ? Peut-être avons-nous déjà gagné ? Comment le savoir si nous ne connaissons pas le but du jeu ? Quel est le but du jeu, c’est ça la vraie question. Ou alors on joue en aveugle. C’est un jeu compliqué pour ça il ne fait aucun doute. Un jeu pour adultes, pour grands. Et moi je ne suis pas grand, il y a erreur sur la personne, je ne suis pas grand. Faites jouer un grand ! Nous, les petits, tout ça nous dépasse… Je n’ai jamais voulu être grand. Je ne devrais pas être là. Ou alors justement je suis là pour ça. Justement parce que je ne suis pas grand, parce que je suis petit, tout petit, ridicule, insignifiant.
Aujourd’hui, découvrez « Le septième continent » de @Neil-Adam Mohammedi Lecture dirigée par
Anne Canovas, lu par
Nathalie Bécue, Philippe Crubézy, Marianne Wolfsohn , Christine Brücher et Anne Canovas de
Rue du Conservatoire
Résumé :
Une nuit, la terre a mué, les squales ont remonté les fleuves, les loups ont encerclé les villes.
Un continent noir a émergé.
A l’aube, l’humanité n’était plus.
Tous les corps avaient fleuris.
Quelque part
Sur une route
Une phalange marche encore.
L’heure des derniers étant passée.
Ils sont devenus les premiers.
Aujourd’hui, découvrez « Mémoire de femmes rurales » de Jessica Rivière.
Résumé :
La pièce expose le quotidien d’une famille d’agriculteurs à Houlbec-Cocherel, commune normande, qui va subir de plein fouet en juillet 2013, une catastrophe naturelle. Autour de ce drame, qui est l’ossature de la pièce, se greffent de nombreuses histoires, réelles et fictives, qui questionnent la place des femmes en milieu rural. Ces histoires, composées à partir de paroles de femmes récoltées en Normandie, nous parlent de leurs problématiques : la précarité, l’accès aux responsabilités, l’entreprenariat féminin, la santé, l’égalité professionnelle, l’orientation scolaire, l’accès à la formation…
Aujourd’hui, découvrez « L’Esprit du sel » de Guillaume Viry lu par Géraldine Martineau de Rue du Conservatoire
Résumé :
Ita nait en Pologne dans une famille juive.
De Sieradz à Angers en passant par Bruxelles, la vie d’exil d’Ita se termine à Paris au matin de la rafle du Vélodrome d’Hiver, lorsqu’elle absorbe de l’esprit de sel (acide chlorhydrique).
Ita raconte, Ita se raconte.
Aujourd’hui, découvrez « Mille et une. Layla » d’ Anaïs de Clercq
Lecture dirigée par
Philippe Crubézy avec les voix de
Pauline Ribat et Philippe Crubézy de
Rue du Conservatoire
Résumé :
Claire fait répéter son texte à Paul, un comédien noir, avant de rejoindre son mari et des amis pour le dîner. Dans son monde les comédiens noirs jouent des infirmiers dévoués, les maîtresse de maison préparent de délicieux repas, et la neige recouvre joliment la ville.
Layla, réalisatrice de documentaires, a mal au ventre et va chez le médecin mais la visite ne se passe pas comme prévu.
Peu à peu les mots se fissurent et laissent entrevoir une toute autre réalité.
Aujourd’hui, découvrez « Nuit blanche » de Tatjana Motta, traduit de l’italien par
Federica Martucci
Résumé :
Un couple, l’Homme et la Femme arrive pour quelques jours de vacances dans une ville balnéaire. L’Hôte leur propose de séjourner dans le studio de son frère. Les trois se mettent alors en route. Commence alors un nouveau « voyage », une pérégrination à travers une ville à la fois chaleureuse et menaçante. Excitation de la nouveauté et peur de l’inconnu animent les deux touristes.
Aujourd’hui, découvrez « Dans cette forêt qui manque » de Shiho Kasahara
Lecture dirigée par
Alexandre Santos, lu par
Nathalie Lacroix, Margot Abascal et Alexandre Santos de
Rue du Conservatoire
Résumé :
Une violoniste franco-japonaise retourne dans son pays d’origine, situé à 9720 km de la France, afin d’assister aux obsèques de son père japonais. Arrivée à Tokyo, elle est d’emblée assaillie par une sensation vertigineuse : saturée d’une chaleur humide, d’un métro bondé, d’une culture codifiée, elle quitte aussitôt la capitale et part pour le village forestier de Shirosato où son père passait ses dernières années. Le trajet vers la forêt renvoie pourtant la jeune femme métisse à un souvenir d’enfance enfoui – à une autre forêt où sa mère française a perdu la vie un jour d’orage. Cette pièce raconte l’histoire de l’oscillation identitaire d’une jeune femme qui est née porteuse de langues d’ici et d’ailleurs.
Résumé :
Il pleut depuis des semaines, c’est l’inondation. Ce qui devait rester caché remonte à la surface. Un petit mac qui joue son va-tout pour fuir ; une prostituée qui décide de s’affranchir des chefs ; un ancien enfant de chœur qui cherche à se venger du passé. A bord d’une camionnette remplie de contrebande, en plein déluge, ils foncent vers la frontière. S’ensuit un road-movie aux allures initiatiques où chacun se dévoile jusqu’à l’accident, la chute dans la rivière, la découverte d’une chapelle aux murs peints qui servira de révélateur et de refuge …
Aujourd’hui, découvrez « Dernières sommations » de Vincent Guédon
Résumé :
A la fin d’une location de vacances d’été, un bailleur demande à son locataire de lui remettre les clefs de sa maison afin de les donner aux locataires suivant, une famille composée d’une femme, d’un homme, et de leur deux enfants, dont un bébé.
Mais le locataire est muet, et semble vouloir refuser de lui remettre ces clefs.
Aujourd’hui, découvrez « Épitaphe-fiction » de Daddy Kamono Moanda
Lecture dirigée par Philippe Crubézy
Résumé :
L’histoire se déroule dans un cimetière désaffecté qu’on suppose au Congo, pays à l’échec de développement palpable, ravagé par les guerres civiles, foyer de tragédies innommables avec des morts non identifiés, sans sépulture. Ce lieu est le miroir des trajectoires de 3 personnages : un AUTEUR de théâtre revenu au pays pour rendre hommage à son défunt père, PRÉSIDENT et SIMONE, anciens enfants de la rue qui ont trouvé refuge dans cet endroit où ils se livrent à divers trafics.
Aujourd’hui, découvrez « Une oreille dans un pré » de Lisiane Durand
Résumé :
Un dimanche de Pâques à la campagne. Rachel cherche les œufs dans le grand pré immense derrière la maison. Plus elle s’éloigne, plus les rumeurs provenant de la maison familiale enflent : les remarques de son père sur son nez trop grand, les mises en garde de son père sur la dangerosité des animaux sauvages, les commentaires de son père sur les immigrés, ses certitudes sur un cataclysme mondial prochain… Rachel accélère, tente de fuir la fatalité familiale, prend ses jambes à son cou entre les herbes folles. Au milieu de la quiétude des champs, au cours de sa fuite, par hasard dans le pré, Rachel trébuche sur une oreille.
Aujourd’hui, découvrez « Jusqu’à ce que le mur tienne » de Julie Tirard.
Résumé :
Sur un chantier, entre un terrain vague comme un désert et des dortoirs aux draps frais, un groupe de jeunes condamné·es à des travaux d’intérêt général construisent un mur, supervisé·es par Dom (éducatrice, cheffe de chantier, père, mère de substitution, gourou dangereux?). Un matin, Dom est un retard, le groupe se retrouve seul, au pied du mur.
Résumé :
C’était d’un coup, d’un seul : le téléphone fixe du Grand-Père qui s’enclenche à chaque fois.
Depuis, chaque nuit, plic ploc plic, de l’eau inonde la chambre de Mulu. Et au matin, plus rien. A part… l’odeur de suc et d’oignons caramélisés : la Mère cuisine du pain de viande, tous les jours, plusieurs fois par jour.
Une nuit, grrrruiiiik, un cochon, Rose, apparaît dans la chambre de Mulu. Commence alors un périple au Royaume des Morts, à la recherche d’une solution pour cette inondation nocturne.
En chanson et en jeux de langue, Mulu questionne nos rapports aux morts : comment dire aujourd’hui la mort quand les mots nous manquent ?
Puisque nos imaginaires impactent nos réels, Mulu cherche d’autres relations aux morts que celles conditionnées par le travail du deuil : et si les morts étaient plus vivants que prévu ? Que se passe-t-il quand on reste à leur écoute ?
Aujourd’hui, découvrez « Sans poser de question » de Coralie Nonnenmacher-Guérin.
Résumé :
Une femme victime de violences conjugales tue son mari et appelle son frère au secours. Ils se retrouvent tous les deux en pleine nuit au bord de la fosse qu’ils ont creusée pour enterrer le cadavre. Ressurgissent alors tous les non-dits de leur relation et toute leur enfance : l’un et l’autre retracent leur histoire à la lumière de ce meurtre.
Aujourd’hui, découvrez « Risques et périls » de Dominique Chryssoulis
Résumé :
Tomás vient d’emménager avec sa mère à Aradoul. C’est l’été. Elle aimerait qu’il sorte de sa chambre pour prendre l’air. Il y observe sans être vu une bande de jeunes qui s’installe en face de la porte du hall de son immeuble et qu’il brûle de rejoindre. Il imagine que le groupe ne cesse de le scruter avec des intentions malveillantes.
Résumé :
Ce jour-là, sur la chaîne de découpe de l’abattoir, il n’y a pas que des vaches. Ce jour-là il y a une femme suspendue la tête en bas au milieu des bovins, une employée de l’abattoir qui n’a rien à faire là. Ses collègues protestent : c’est à cause de la rapidité des cadences qu’elle s’est retrouvée dans cet état. Une grève se profile mais personne n’en a jamais fait et surtout, personne n’est prêt à endosser le rôle de porte-parole. Sous l’œil las des vaches attendant la reprise des cadences, les ouvrier.e.s improvisent un soulèvement aux méthodes inaccoutumées.
Aujourd’hui, découvrez « L’Enfant brûlé » de Noëmie Ksicova
Résumé :
Ça se passe sur neuf mois et quatre saisons. Janvier. Une femme meurt à trois heures. Elle s’appelait Alma. Elle avait un fils Bengt. Il a 20 ans. Il pleure beaucoup. Le père Knut ne pleure pas. Le fils aime le père, il le déteste aussi. Bengt suit en cachette le père qui marche la nuit dans les rues enneigées. Un jour, le père revient avec un chien et Bengt comprend que son père aime une autre femme Gun. Elle a l’âge qu’avait la mère et elle n’a pas d’enfant. Le chien est à elle. Un jour, le père organise une rencontre entre Gun, Bengt et Bérit la fiancée de Bengt.
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