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De Harold Pinter
Avec Swann Arlaud, Marc Arnaud, Marie Kauffmann et Tobias Nuytten
Mise en scène de Tatiana Vialle
Lumière Christian Pinaud
Scénographie/vidéo Alain Lagarde
Réalisation média Arnaud Pottier, Manon Boucher, Studio BK A+E
Costumes Camille Rabineau
Musique Lou et Mahut
La pièce Trahisons de Harold Pinter (traduction de Olivier Cadiot) est représentée par L’ARCHE – agence théâtrale. www.arche-editeur.com
Emma est galeriste à Londres, elle a entretenu pendant sept ans une relation avec Jerry, agent littéraire, qui est aussi le meilleur ami de son mari Robert, éditeur. La pièce s’ouvre sur un aveu d’Emma à Jerry : elle vient de tout dire à son mari.
Dans une chronologie à rebours qui souligne les troubles et les contradictions de ses personnages Harold Pinter retrace les sept années de cette triangulation amoureuse : des séparations aux rencontres, des aveux aux mensonges.
« La vérité au théâtre est à jamais insaisissable.
Vous ne la trouvez jamais tout à fait, mais sa quête
a quelque chose de compulsif. Cette quête est
précisément ce qui commande votre effort. Cette
quête est votre tâche. » – Harold Pinter
En neuf scènes entre lesquelles les ellipses contribuent à maintenir un suspens qui ne porte
pas sur le dénouement mais sur le trajet qui y conduit, les acteurs nous entraînent vers le début
de l’histoire nous montrant que tout peut être à la fois vrai et faux, tragique et comique, réel et irréel. En remontant le temps Harold Pinter fait du spectateur une sorte d’enquêteur à la recherche d’une impossible vérité.
Nous assistons ainsi à l’autopsie d’une relation au cours de laquelle nous sont peu à peu révélés les trahisons, les mensonges, les faiblesses de chacun…
Qui est le traître ?
Qui est la victime ?
Qui manipule qui ?
C’est aussi une pièce sur la mémoire, l’un des thèmes de prédilection de l’auteur.
Que reste-t-il lorsque tout est fini ?
De quoi se souvient-on alors ?
Dans un décor d’Alain Lagarde, et des lumières de Christian Pinaud, Marie Kauffmann, Swann Arlaud et Marc Arnaud s’emparent avec jubilation de l’écriture incisive de Pinter et donnent vie à ces personnages tourmentés.
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